A l’occasion de la séance des questions au gouvernement du mercredi 24 janvier 2024, le ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, Christophe Béchu, en réponse à la députée du Morbihan Anne Le Hénanff, et s’appuyant sur l’appel de la dernière chance de la Capeb, qui a été complété d’une lettre ouverte signée par une trentaine de partenaires de la filière, a annoncé le lancement d’un Comité de suivi de la Rénovation énergétique pour faciliter le quotidien des entreprises qui sont en première ligne pour relever le défi de la rénovation énergétique.
La Capeb se félicite que sa lettre ouverte ait retenue l’attention du Premier ministre, et du ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, et de cette première réponse avec l’ouverture rapide d’une concertation des acteurs de la filière qu’elle appelait de ses vœux. Toutefois, la Capeb tient à rappeler que ce dossier de la simplification est ouvert depuis trois ans sans avancées réelles et concrètes. Elle compte donc sur l’implication personnelle de Christophe Béchu pour débloquer rapidement cette situation, et également sur Christophe Béchu pour donner une suite tout aussi favorable aux propositions qui figurent dans sa lettre ouverte et qui ne s’apparentent pas à un besoin de simplification.
La Capeb demande ainsi la plus grande attention de Monsieur le Ministre notamment sur les propositions suivantes : - Permettre des rénovations d’ampleur dans le cadre d’un parcours travaux de 3 à 5 ans, avec un dispositif d’aides bonifiées au fur et à mesure de la réalisation effective des travaux ; - Mettre en œuvre un dispositif de Certificat de conformité – Rénovation Énergétique, spécialement adapté aux TPE, consistant en la réalisation, en fin de chantier, d’un contrôle de conformité des travaux pour les entreprises non RGE ; - Permettre également aux occupants de passoires thermiques d’être aidés même en cas de réalisation de mono-gestes, compatibles avec une rénovation globale ; - Faciliter la création des groupements momentanés d’entreprises non solidaires et toutes autres alternatives équivalentes ; - Créer un prêt vert en trois clics à taux bonifié, garanti par l’État et distribué par toutes les banques pour financer le reste à charge des ménages.