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Nice, Paris et Lyon : les villes où construire coûte le plus cher

PUBLIÉ LE 6 MAI 2024
LA RÉDACTION
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Nice, Paris et Lyon : les villes où construire coûte le plus cher
Crédit : ICC 2024
Selon le dernier indice des coûts de construction dans le monde publié par Arcadis, Londres est la ville du monde où construire coûte le plus cher, détrônant Genève de peu. En France, Nice, Paris et Lyon sont les villes les plus coûteuses en construction.  

D’après ce rapport qui réalise tous les ans une étude comparative des coûts de construction dans 100 villes du monde, les normes de construction de plus en plus exigeantes en matière de développement durable et de sécurité ont stimulé la hausse des prix. Londres dépasse ainsi Genève (2e place) dans le classement, suivie de près par Zurich (3e) et Munich (4e). La hausse des coûts et l’inflation à deux chiffres à Munich ont propulsé la capitale bavaroise en haut du classement, devançant cette année les grandes villes américaines comme New York (5e) et San Francisco (6e). Quant aux villes françaises, Nice, Paris et Lyon se situent respectivement à la 32ème, 35ème et 42ème place.

Nice, Paris et Lyon dans le top 100

En France, on observe une stabilisation du marché global de la construction en 2023, stimulée par un ralentissement de l’inflation par rapport aux pics enregistrés en 2022 et par les investissements liés aux Jeux Olympiques et aux grands projets d’infrastructures de transports publics comme le Grand Paris Express. Toutefois, la hausse des taux d’intérêt et l’inflation, encore à un niveau élevé, continuent de constituer des freins à l’investissement et ralentissent les nouveaux projets de construction. C’est le cas du secteur immobilier, qui enregistre une chute de 50% des montants d’acquisition en 2023 : une situation inédite depuis la crise financière de 2008. Le phénomène est principalement marqué sur le marché de l’immobilier résidentiel et commercial, les bureaux notamment qui sont en situation de sur-offre depuis la pandémie de Covid-19, en particulier dans les zones périurbaines et les quartiers d’affaires non centraux.

A l’inverse, les secteurs de l’hôtellerie, de la logistique, des énergies renouvelables, de l’industrie et des technologies se démarquent par une demande croissante dans l’hexagone. C’est notamment le cas des data centers, dont la demande explose avec la croissance exponentielle de la consommation de données. « Les data centers représentent une typologie d’actif qui fait office d’exception dans un marché immobilier en crise. La demande est telle qu’il est difficile de suivre la cadence, sans oublier que ce sont des projets longs, complexes et difficiles techniquement. Leur fonctionnement est différent de celui d’un bâtiment classique et demande donc des compétences techniques particulièrement poussées en termes de planification, de logistique et de coordination de l’ensemble des spécialités », explique Hassen Naifer, Senior Cost Manager au sein d’Arcadis. 

Dans un contexte de ralentissement économique de l’économie française (0,9% de croissance du PIB en 2023 contre 2,5 % en 2022 et 6,4 % en 2021) et des projections de l’OCDE à la baisse avec 0,8% en 2024, les perspectives restent incertaines. Hassen Naifer ajoute : « Si nous anticipons une amélioration au 2ème semestre de cette année avec la stabilisation des coûts de construction et la baisse des taux d’intérêt, nos clients devront néanmoins continuer à naviguer dans un climat d’incertitudes géopolitiques, mais aussi de pénurie de main d’œuvre qui pourrait menacer les livraisons de projets. Dans ce contexte, ils ont donc intérêt à porter une attention particulière à l’amélioration de la productivité pour sécuriser les investissements. En réalité, c’est l’ensemble du secteur de la construction qui doit rattraper son retard en matière d’automatisation et de standardisation. L’industrialisation des tâches et des métiers sera déterminante pour faire face aux risques ! »

Dans le monde

2023 a été une année difficile dans le monde entier avec des coûts d’emprunt élevés, qui ont limité les effets positifs des investissements en infrastructures dans de nombreux pays. Avec la baisse de l’inflation, le marché tend à se stabiliser et laisse entrevoir une reprise du secteur mondial de la construction. Toutefois, dans un contexte de forte demande en main-d’œuvre, matériaux et énergie, le rapport souligne la nécessité de prendre davantage en compte la productivité dans les décisions d’investissement afin de garantir la viabilité des projets.

Arcadis met également en exergue dans son rapport la rapide croissance des investissements dans les secteurs de l’industrie et des technologies, comprenant les data centers, les sites de production pharmaceutique, les gigafactories (méga-usines) et les wafer-fabs (usines de semi-conducteurs). L’ampleur et la complexité de ces projets critiques entraînent inévitablement un risque financier accru, d’où l’importance de faire évoluer les compétences, en matière de conception, de chaîne d’approvisionnement et de construction.


Les 10 villes où les coûts de construction sont les plus élevés :

 
1.  Londres
2.  Genève
3.  Zurich
4.  Munich
5.  New York City
6.  San Francisco
7.  Philadelphia
8.  Copenhague
9.  Hong Kong
10. Bristol

Les 10 villes où les coûts de construction sont les moins élevés :


100. Buenos Aires
99. Lagos
98. Kuala Lumpur
97. Nairobi
96. Bangalore
95. Johannesburg
94. Delhi
93. Bombay
92. Chengdu
91. Ho-Chi-Minh


 
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