Certaines fonctionnalités de ce site reposent sur l’usage de cookies.
Les services de mesure d'audience sont nécessaires au fonctionnement du site en permettant sa bonne administration.
ACCEPTER TOUS LES COOKIES
LES COOKIES NÉCESSAIRES SEULEMENT
CONNEXION
Valider
Mot de passe oublié ?
Accueil > Actualités > Bâtiment - Gros oeuvre > Chutes de hauteur : le BTP toujours très exposé
BÂTIMENT - GROS OEUVRE

Chutes de hauteur : le BTP toujours très exposé

PUBLIÉ LE 15 MAI 2024
LA RÉDACTION
Archiver cet article
Chutes de hauteur : le BTP toujours très exposé
Première cause d’accidents graves et mortels dans le BTP (hors risque routier et malaises), les chutes de hauteur demeurent l’un  des principaux risques auxquels sont exposés les professionnels du secteur. Une nouvelle campagne de prévention axée sur le facteur humain a donc été lancée par l’OPPBTP. 

Du 21 mai au 5 juillet 2024, l’OPPBTP lance une nouvelle campagne principalement axée sur le facteur humain. Avec le soutien du Ministère du Travail, de la Cnam, des Services de Prévention et de Santé au Travail BTP et interprofessionnels, et de la Caisse Nationale de Retraites des Agents des Collectivités Locales (CNRACL), gérée par la Caisse des Dépôts, l’OPPBTP souhaite faire prendre conscience des conséquences personnelles et professionnelles des chutes de hauteur et démontrer qu’il est systématiquement possible de travailler en hauteur en sécurité.

Orientée sur le facteur humain, et plus précisément en impactant la perception du risque des professionnels, la nouvelle campagne de sensibilisation, qui se déroulera du 21 mai au 5 juillet prochains, poursuit l’ambition de développer une prise de conscience collective. Pour cela, une première enquête préliminaire de perception du risque a été menée par l’OPPBTP et les services de prévention santé au travail, auprès d’entreprises parmi les plus exposées. Ainsi, du 5 février au 8 mars 2024, 670 professionnels issus de 327 entreprises du BTP ont été interrogés, dont 38 % de couvreurs, 37 % de maçons et 25 % de charpentiers bois, et 239 chantiers ont été observés. L’étude a permis de mettre en lumière d’importants contrastes entre la perception du risque et la maîtrise de celui-ci sur le terrain par les professionnels.

En s’appuyant sur ces données essentielles pour comprendre les comportements au sein des entreprises, l’OPPBTP déploiera à partir du 21 mai une nouvelle campagne principalement axée sur la communication, l’information et la sensibilisation de toutes les personnes concernées par le risque de chute de hauteur, pour contribuer à réduire les accidents sur les chantiers de BTP. 

Les mesures

- Une lettre de la prévention sera adressée par courrier et par mail aux 275 000 entreprises du BTP au cours de la campagne. 
- Le site dédié chutesdehauteur.fr, créé à l’occasion de la première édition de la campagne, a été entièrement remis à jour pour permettre aux professionnels d’accéder facilement auxcontenus d’information et de sensibilisation au risque les plus pertinents. Ils retrouveront ainsi les vidéos et témoignages d’entreprises, ainsi qu’une sélection d’affiches, d’outils, de solutions et de formations.
- Une boîte à outils complète, comprenant une sélection d’une cinquantaine de solutions et de contenus techniques. Les professionnels pourront par exemple retrouver des conseils sur la fixation de garde-corps, sur l’utilisation des protections collectives, de drones, ou encore sur le travail en nacelles.
- De nouvelles affiches de sensibilisation seront mises à disposition des entreprises.
- Un outil argumentaire personnalisable qu’ils peuvent remettre à leur client afin de les inciter à s’engager à leurs côtés en prévention. 
- Un kit de sensibilisation clé en main est mis à disposition des formateurs de CFA. 
- Une nouvelle formation spécifiquement dédiée à la perception du risque vient compléter les deux formations déjà existantes et remises à jour : « Se protéger des risques de hauteur », et « Maîtriser les risques de hauteur ». Celles-ci se déroulent sur une journée,  en présentiel, et permettent d’aborder ces sujets en alternant connaissances théoriques et exercices d’application à partir d’études de cas et de situations de travail réelles.
- Une série de webinaires nationaux à destination des entreprises, mais également des CSPS et de la maîtrise d’œuvre et la maîtrise d’ouvrage, animée par les conseillers en prévention de l’OPPBTP, les services de santé et la CNAM, sera organisée. 

De plus, plus de 140 événements de sensibilisation seront organisés partout en France au mois de juin, avec l’objectif de réunir 6 000 professionnels. L’OPPBTP pourra compter sur le soutien de nombreux partenaires : les organisations professionnelles et syndicales, PRO BTP, SMA BTP, mais également des loueurs de matériels et de grandes entreprises du secteur qui relaieront la campagne auprès de leurs publics respectifs.

Le danger numéro 1

Le travail en hauteur fait partie de l’environnement de travail du bâtiment et des travaux publics. Depuis un toit, un pylône, un mur, une échelle, une passerelle… les professionnels du secteur sont régulièrement confrontés à cette situation qui les expose au risque de chute. Or, ce dernier peut avoir des conséquences irrémédiables. En effet, les chutes de hauteur représentent un accident du travail mortel sur cinq dans le BTP, ce qui en fait la première cause d’accidents graves et mortels dans le secteur, hors risque routier professionnel et malaises (31 décès par chute recensés pour le CTN-B en 2021 par la Cnam).

Parmi les métiers les plus touchés par ces accidents, on retrouve la charpente – couverture (40 %) et la maçonnerie – gros œuvre (24 %). De plus, ces accidents ont des conséquences plus lourdes pour les victimes, ainsi que pour les entreprises : les arrêts de travail liés aux chutes de hauteur sont en moyenne de 4 mois, quand la moyenne des autres accidents est de 2 mois et demi. 

Par ailleurs, l’outil de recueil de données des accidents du travail graves et mortels que met en place l’OPPBTP démontre qu’il existe des similarités permettant d’établir un « profil type » de la victime de chute de hauteur. Il s’agit de chutes de moins de 3 mètres, par des opérateurs en CDI, appartenant à une TPE/PME (3/4 des accidents ont lieu dans des entreprises de moins de 50 salariés). Ces chutes ont souvent lieu lors d’intervention sur des chantiers de rénovation.

 
PARTAGEZ
À LIRE ÉGALEMENT
Calcab calcule l’empreinte carbone des éléments structurels d’un bâtiment
Calcab calcule l’empreinte carbone des éléments structurels d’un bâtiment
En Arizona, Core Machinery s'impose dans le rebuild de grues Manitowoc
En Arizona, Core Machinery s'impose dans le rebuild de grues Manitowoc
Un café avec…Laurent Quichon, Dieci France
Un café avec…Laurent Quichon, Dieci France
La bétonnière de la Nièvre
La bétonnière de la Nièvre
Tous les articles Bâtiment - Gros oeuvre
L'essentiel de l'actualité de la construction
Ne manquez rien de l'actualité de la construction !
Inscrivez-vous ou abonnez-vous pour recevoir les newsletters de votre choix dans votre boîte mail
CHOISIR MES NEWSLETTERS