Weber relance son concours « Les Georges de la rénovation », initié en 2022. Cette initiative met à l’honneur des professionnels ayant mené des chantiers exemplaires en utilisant les solutions Weber.
Le concours, empruntant son nom à la gamme « Les enduits Georges Weber », dédiée au bâti ancien, a pour objet de distinguer des projets de restauration (hors ITE) selon des critères rigoureux où prévalent l’esthétique (respect des normes locales d’urbanisme, intégration harmonieuse, soins apportés aux finitions) et la technique (choix des solutions, durabilité, conformité aux règles de l’art). En 2024, avec 62 candidatures déposées (soit deux fois plus qu’en 2022) et 6 lauréats régionaux retenus, deux entreprises ont partagé la première marche du podium, en finale nationale, le 28 novembre dernier : Pedro Bat, située à Graulhet (81), pour la restauration de l’église St-Alain de Prades, dans le Tarn, ainsi que Sud Projection Loire, à La Chapelle-Heulin, pour la rénovation de l’école élémentaire nantaise Marie-Anne du Boccage. Autre lauréat récompensé pour le ravalement des façades d’un immeuble en angle, à Cachan dans le Val-de-Marne, Michot Bâtiment (91) a bénéficié d’un troisième prix avec mention « Technique ». Une consécration célébrée à Lyon, lors de la 36ème édition du Qualiclub Weber !
Un hommage à la rénovation de façade
Rappelons que les dossiers de candidature, constitués entre janvier et juillet 2024, illustrés de photos de l’ouvrage avant/pendant/après, devaient présenter un chantier mené en France valorisant une rénovation de bâti ancien adaptée aux spécificités du patrimoine local. La technicité de mise en œuvre, l’emploi d’au moins une solution Weber, la prise en compte de l’environnement, les conditions de sécurité sur chantier ainsi que la gestion des déchets constituaient les impératifs de sélection. 6 lauréats régionaux, désignés lors de 6 « Journées de la rénovation » organisées par Weber en octobre, ont ensuite été départagés par un jury composé de journalistes de la presse professionnelle, d’un architecte, de plusieurs collaborateurs Weber, dont Arnaud Tractere, Directeur Général, ainsi que de Pascal Payen-Appenzeller, fondateur de l’association de valorisation des métiers du bâtiment Le Geste d’Or. Et c’est donc lors d’une nouvelle édition du Qualiclub Weber, le 28 novembre dernier, que deux entreprises ont remporté, ex aequo, le Trophée. Pedro Bâtiment a ainsi été récompensée pour la restauration et la mise aux normes de l’église St-Alain de Prades (81). Techniquement, le jury s’est révélé conquis par le traitement des 1070 m2 de façade : piquage de l’enduit ciment, réalisation d’un enduit gratté, conception d’encadrements et d’un bandeau taloché, restauration des génoises avec hydrogommage, badigeon et remplissage, ainsi que la reproduction d’un cadran solaire identique à l’original. De même, les travaux d’intérieur ont mérité toute leur attention avec notamment la réalisation d’un enduit d’assainissement en deux passes, finition taloché fin, la réalisation d’un badigeon à la brosse et la restauration des poteaux en pierre. Enfin, mention spéciale également pour la réfection du clocher, qui, une fois lavé et après avoir bénéficié d’un traitement anticryptogamique, a vu ses épaufrures réparées et ses murs badigeonnés à la brosse. De son côté, l’entreprise Sud Projection Loire s’est distinguée par la réhabilitation des 590 m2 de façade de l’école élémentaire Marie-Anne du Boccage (44), concentrant un florilège d’expertises : entre autres, purgeage des enduits existants et application d’un enduit à pierres vus sur les surfaces courantes ; remplacement de pierres de tuffeaux par du Sireuil en pied de jambage sur l’entourage des ouvertures et restauration des moulures ; nettoyage vapeur sur listels briques, remplacement de briques et rejointoiement à la chaux ; au niveau des sculptures, remplacement de blocs de pierre, minéralisation et protection de la pierre, sculptage et finition ; sablage et lasure des débords de toits. Enfin, l’entreprise Michot Bâtiment a obtenu la troisième place avec le prix Technique. Elle a été saluée pour sa dextérité à respecter la forme architecturale du bâtiment dont elle devait rénover les façades. Son savoir-faire quant au travail de reconstruction à l’identique, après piochage intégral, de la voûte anse de panier, a été plébiscité par le jury.