Cette situation, nouvel accroc à un dispositif qui n’en avait pas besoin après les errements du début 2024, va clairement provoquer de l’attentisme et conduire des ménages à abandonner les travaux qu’ils envisageaient. La FFB le déplore d’autant plus que la quasi-reconduction in extremis des barèmes MaPrimeRénov’ avait redonné de l’espoir, sur le seul marché du bâtiment en légère croissance.
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Olivier Salleron, président de la FFB, sonne l’alarme : « un tel amateurisme constitutionnel nous surprend. Cette annonce illustre les conséquences mortifères du temps perdu depuis des mois et souligne le besoin urgent d’une loi de finances. Il en va de la pérennité de dizaine de milliers d’entreprises, donc de l’emploi de centaines de milliers d’artisans, d’entrepreneurs et de compagnons. Il en va tout simplement aussi de la capacité de notre pays à réussir la transition écologique ».