La Banque africaine de développement (BAD), en partenariat avec les Fonds d’investissement climatiques (FIC) et le gouvernement du Mali, a lancé la 15 mai le « profil-pays » du Mali sur les énergies renouvelables.
Il met en évidence une multitude de possibilités pour améliorer le taux d’électrification du pays, qui s’élève aujourd’hui à respectivement 55 % et 15 % pour les populations urbaines et rurales. Les opportunités pour développer les énergies renouvelables sous-utilisées, à l’instar des énergies solaire, hydraulique, éolienne et celle produite à partir de la biomasse, sont en effet nombreuses.
Ainsi, le Mali, qui bénéficie de 7 à 10 heures d’ensoleillement par jour toute l’année, pourrait devenir l’un des plus grands pays producteurs d’énergie solaire au monde. En outre, seuls 250 MW d’énergie hydro-électrique sont exploités à ce jour sur les fleuves Niger et Sénégal dont le potentiel s’élève pourtant à 1 GW.
« Le développement actuel du secteur reste lent, mais le gouvernement malien a pour objectif d’accroître la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique national à 25 %, a déclaré Ismael Touré, directeur national de l’énergie. Il vise aussi un taux d’électrification rurale de 61 % en 2033. Nous continuons donc à travailler avec nos partenaires pour accroitre les investissements durables dans un secteur devenu plus attrayant. »