Avec cet engagement les cimentiers espèrent augmenter de 90% la quantité de déchets de bois utilisés dans les processus de production du ciment à l’horizon 2020 par rapport à 2015.
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Pour Pascal Léon, président de la filière palettes & bois de Federec, cet ECV apporte une nouvelle solution à la filière bois de recyclage souffrant actuellement d’un manque de débouchés. Didier Michel, président du SRBTP et administrateur du SNED ajoute : « À travers cet engagement, nous espérons pouvoir lancer une nouvelle dynamique de valorisation de ces déchets du BTP pour rendre le tri sur chantier et sur les plateformes de recyclage d’autant plus pertinent et performant. »
Depuis plus de 35 ans, l’industrie cimentière française pratique une écologie industrielle et territoriale avec l’usage croissant de déchets comme combustibles alternatifs afin d’utiliser leur pouvoir énergétique. Alors qu’elle parvient à un taux de substitution de 41% pour produire les 17,5 millions de tonnes annuelles de ciment (données 2016) nécessaires aux besoins de consommation, l’industrie s’est fixée comme objectif d’atteindre un taux de 50% à l’horizon 2025.
Ce développement sera réalisé essentiellement par l’augmentation des flux de CSR et notamment de déchets de bois. Au-delà de la seule valorisation énergétique, les cimenteries offrent également aux déchets une valorisation matière puisque l’ensemble de la fraction minérale des déchets entre dans la composition du clinker et du ciment.