Dans sa synthèse rendue publique, l’Ae fait état des principaux enjeux environnementaux du projet tels que l’augmentation du bruit ferroviaire (principalement de Saint-Denis à Villeparisis), ses effets sur les possibilités de renouvellement urbain du secteur de la Chapelle à Paris, ses éventuels effets sur les usagers du RER B ainsi que son impact sur les eaux superficielles et souterraines dont les réseaux d’assainissement sont déjà saturés.
Elle étrille ensuite l’étude d’impact en révélant des imprécisions sur le dispositif de gestion des eaux pluviales (bassins, canalisations, points de rejets), la localisation des écrans acoustiques, des bases « arrière » et bases travaux ainsi que du futur site de maintenance et de remisage des trains.
Elle déclare : « A ce stade d’avancement du projet (études « pro » ou de projet) et au vu de l’objet de la demande d’autorisation sollicitée (« loi sur l’eau »), les informations fournies dans le dossier sur ces sujets ne sont pas du niveau de précision requis. »
En plus de recommander de compléter la description du projet sur ces différents points, elle invite à préciser les modalités de gestion des déblais, à indiquer la stratégie et les méthodes utilisées pour assurer l’information des riverains en phase travaux, ainsi qu’à valider la méthode utilisée pour limiter l’impact sur la circulation des trains du RER B.
La DUP de CDG Express, qui doit prendre fin le 18 décembre prochain, fait déjà l’objet de plusieurs recours en annulation pendants devant le conseil d’Etat.