Une installation de 15 MW qui desservira aussi le quartier Monplaisir de la capitale angevine. La durée prévue des travaux est estimée à 1 an. Le projet qui dépasse les 5 M€ sera monté par la société Serem - Société des Energies REnouvelables de Monplaisir – dont les actionnaires sont Engie Réseaux (65%), la Banque des Territoires (25%) et Angers Loire Métropole (10%).
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Une première en France pour une telle structure juridique créée pour la production de chaleur renouvelable à partir de biomasse. Scania, un des premiers employeurs de la ville d’Angers, est largement impliqué dans le projet puisqu’il mettra à disposition de la Serem le terrain sur lequel sera construite la chaufferie et qu’il sera «un client structurant de la société de production», explique un communiqué qui précise aussi que «les bénéficiaires disposeront d’un prix d’énergie maîtrisé et stable car celui-ci sera en majeure partie décorrélé des fluctuations du prix des énergies fossiles».
9.000 t de bois par an
Avec une mixité énergétique composée à 70% d’EnR (biomasse : 4 MW, gaz : 11 MW), la chaufferie biomasse de Monplaisir consommera environ 9.000 tonnes de bois par an (3 camions par jour au plus froid de l’hiver et 2 par semaine l’été). Le bois proviendra de la récolte de bois en forêt, du recyclage de produits en fin de vie non traités (broyats de palettes, cagettes…), de produits d’élagage et de déchets verts locaux (rayon inférieur à 100 km).
Filtration des fumées
Enfin, la filtration des fumées sera assurée par une double filtration puis multicyclone puis filtre à manche. Une fois filtrées, les cendres issues du traitement des fumées ne représenteront plus que 2% du tonnage et 85% d’entre elles seront valorisées en compostage. Le reliquat sera quant à lui orienté en centre d’enfouissement technique.
