Eramet et Suez ont signé le 17 février un nouvel accord de partenariat en vue de lancer, dès cette année, la phase préindustrielle d’un projet commun d’usine de valorisation ds batteries lithium-ion de véhicules électriques.
Suite au succès de sa démonstration de capacité à recycler en boucle fermée l’ensemble des métaux de valeur contenus dans les batteries lithium-ion avec de très hauts rendements, adaptés aux exigences de la future réglementation européenne, le projet de recyclage des batteries lithium-ion d’Eramet a franchi une nouvelle étape avec le lancement des études d’industrialisation d’une solution intégrée de recyclage, depuis le démantèlement des batteries jusqu’à la production de sels de nickel, de cobalt et de lithium adaptés à la fabrication de nouvelles batteries.
Sur les premières étapes du recyclage, Eramet et Suez ont décidé de renforcer leur coopération en signant le 17 février dernier un nouvel accord de partenariat permettant de lancer l’étude préindustrielle du projet (sélection d’un site d’implantation, lancement de nouvelles études permettant notamment de choisir les principaux fournisseurs, réalisation des démarches administratives et définition des schémas sur les opérations de collecte auprès des fournisseurs, etc.).
Une usine en France à horizon 2024
Selon les conclusions de cette phase, les deux partenaires envisagent de construire en France, à horizon 2024, une usine de recyclage de batteries lithium-ion pour la production de black mass, un concentré de métaux (nickel, cobalt, manganèse, lithium, graphite) adapté aux étapes de raffinage par voie hydrométallurgique.
Pour l’étape de raffinage, Eramet engage par ailleurs la construction d’un démonstrateur préindustriel au sein de son centre de recherche et innovation. Celui-ci va permettre d’optimiser l’efficacité du procédé de recyclage et de prendre en compte les exigences des futurs clients et partenaires.Une entrée en phase industrielle pourrait intervenir à horizon 2025-2026.