Le gouvernement, tout comme l’établissement public Grand Paris aménagement, a fait appel de la décision de justice qui avait annulé l’arrêté préfectoral du Val-d’Oise autorisant la création de la zone d’aménagement concerté (ZAC) du triangle de Gonesse. Une décision fracassante puisqu’elle remettait du coup en question la réalisation du mégacomplexe de loisirs Europacity.
Pour mémoire, cette décision arguait d’une "étude d’impact (...) insuffisante sur plusieurs points". De quoi réjouir le Collectif pour le triangle de Gonesse (CPTG) fermement décidé à obtenir l’annulation pure et simple du projet Europacity. Il défend 280 ha de terres "parmi les plus fertiles d’Europe" et des sols qui seront irrémédiablement impactés.
De son côté, le gouvernement, qui soutient paradoxalement les initiatives visant à redynamiser le centre-ville de Gonesse, vient de faire appel de l’arrêté du préfet datant du 6 mars dernier et annulant l’autorisation de création de la zone d’aménagement concerté du triangle de Gonesse. Une position pour le moins bancale d’autant que le programme environnemental d’Emmanuel Macron prévoyait l’accompagnement des transitions en mettant fin à l’artificialisation des terres.
Rappelons par ailleurs que le projet Europacity avait été jugé par Nicolas Hulot "incompatible" avec les objectifs du plan climat.