Dans le cadre du Colloque le Pont à Toulouse, l’École Polytech Marseille a remporté le concours "La ville du futur sans dessus...dessous" lancé en janvier dernier par le SNBPE et Cimbéton auprès des étudiants des écoles d’ingénieurs et IUT Génie civil. La compétition vise à utiliser le matériau béton en associant de manière harmonieuse le sous-sol et la surface.
 
Le projet "Subterra" de l’Ecole Polytech Marseille s’intéresse à la problématique liée à la croissance de la population en proposant une vision d’espace partagé entre la surface et le sous-sol. Dans la ville du futur imaginé par ces élèves, chaque espace a une fonctionnalité : l’espace à ciel ouvert est dédié aux logements, aux loisirs et à la nature tandis que l’espace sous terrain - déjà exploité pour les transports en commun - est consacré au travail avec un espace commercial, un espace de bureaux, un espace de logistique et un espace de décharge avec tout ce qui est relatif au tri des déchets.
 
Afin de concevoir cette seconde vi(ll)e en sous-sol - à partir d’un réseau de transports déjà existant- les élèves ont imaginé la conception d’une structure géométrique simple : un octogone où l’on retrouve des ascenseurs géants à chacun des angles qui permettent le flux continu de personnes de la surface de la terre vers le sous-sol et vice-versa.

Ces ascenseurs, reliés entre eux par des galeries principales, permettent également la circulation d’un réseau de métro électrique en continu dans les deux sens desservant chaque espace sous terrain. Des galeries secondaires sont également dédiées pour des accès piétons, et des vélos sont mis à disposition pour se déplacer facilement.
 
Dans ce projet, les élèves ont préconisé l’utilisation du béton capacitif (imaginé il y a 3 ans par des élèves de Polytech Marseille), combiné à de la fibre optique afin de transformer toutes les parois béton en murs d’images : le ciel, le soleil, la nature sont directement projetés dans les parois évitant les problématiques de claustrophobies.

Un système ingénieux permet aux plantes présentes en sous-sol de recréer une photosynthèse artificielle et de purifier l’air en permanence. En outre, des puits de lumières baigneraient en permanence les espaces dans une douce lumière naturelle.

Également, l’utilisation du béton fibré permet l’allègement de la structure générale et des économies d’énergie ; l’utilisation d’un béton connecté offre par ailleurs la possibilité de suivre la durabilité du béton mis en œuvre.