En 2018, les majors européens du BTP ont réalisé une croissance dépassant les +6% pour la seconde année consécutive. Pour les groupes français, celle-ci atteint même les +9%.
PUBLICITÉ
Trois français dans le top 4
Sur le marché européen, les groupes français se distinguent avec une croissance de leur activité de 9%, soit près de 3 points au-dessus de la moyenne du panel, et une meilleure tenue de leur taux de marge, en légère baisse de -0,2 point.
Après une année marquée par la hausse de ces coûts dans le secteur de la construction, (+2,8%), pour 2019, les groupes français, ayant réalisé en moyenne 59% de leur activité en France en 2018, devront néanmoins surveiller les coûts de production.
En effet, cette hausse globale des coûts de production sur 2018 s’explique notamment par une hausse du coût des matériaux de +8,0% dans les travaux publics et une hausse du coût de l’énergie de +15,8% dans les travaux publics et de +16,8% dans le bâtiment. A noter aussi le dynamisme du Grand Paris.
D’ailleurs, les majors français surperforment la plupart de leurs compétiteurs européens mais également le marché européen de la construction dans son ensemble. La croissance moyenne des majors européens hors français est de +5,3%, avec des situations contrastées au Royaume-Uni (faillite de Carillon) et en Italie (paralysie du marché domestique). Le marché global de la construction en Europe affiche quant à lui une croissance de +3,5%, qui dépasse de nouveau celle du PIB européen (+1,9%).