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Comment réduire l’empreinte carbone de la production d'enrobé ?

PUBLIÉ LE 6 OCTOBRE 2022
LA RÉDACTION
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Comment réduire l’empreinte carbone de la production d'enrobé ?
Crédit : Benninghoven
Le réemploi de l’enrobé, le stockage approprié de la matière minérale blanche et du matériau recyclé, l’utilisation d’enrobé à basse température, l’électrification du réservoir de bitume... Voici quelques solutions intelligentes que propose Benninghoven.

Si l’on considère tout le processus de la construction routière - de l’extraction des matériaux à la construction de la route en passant par la production de l’asphalte - les exploitants peuvent économiser jusqu’à 54 % de CO2 grâce au réemploi, aux enrobés tièdes et à froid, ou encore à l’emploi d’énergies renouvelables ou de combustibles du futur. 

L’un des outils de gestion concernant les exploitants de centrales d’enrobage est la taxation du CO2 émis et le commerce des émissions dont le coût continuera d’augmenter à l’échelle mondiale dans les années à venir. Moins les centrales d’enrobage émettent de gaz à effet de serre, plus les économies potentielles sont grandes. 

Réemploi de l’enrobé

Benninghoven jouit de plusieurs dizaines d’années d’expérience dans le recyclage des enrobés. Le réemploi du matériau est non seulement durable, mais le matériau réutilisé lors de la rénovation de route par le fraisage de l’enrobé de récupération est également nettement plus économique que la matière blanche minérale provenant de la carrière. Par ailleurs, l’enrobé de récupération contient déjà du bitume qui est également réemployé ce qui permet d’économiser l’ingrédient le plus coûteux de la production d’enrobé.

Benninghoven propose à cet effet des systèmes d’adjonction de matière recyclée à froid et à chaud, dont le générateur de gaz chaud Benninghoven. Il permet des taux d’adjonction de recyclage allant jusqu’à 100 % à de faibles émissions. Le système breveté REVOC est une solution Retrofit qui complète les centrales d’enrobage existantes équipées d’une ou de plusieurs technologies de recyclage et réduit de manière significative les concentrations de carbone organique total dans les gaz d’échappement. REVOC contribue ainsi également clairement à la sécurité du site.

Stockage approprié de la matière minérale blanche et du matériau recyclé

Pour un processus de malaxage efficace sur le plan énergétique - et donc pour un faible impact des émissions comme le CO2 – un stockage aussi sec que possible de la matière blanche minérale et de la matière recyclée est déterminant. La règle est que : 1 % d’humidité en plus dans le matériau de sortie correspond à un litre de fuel ou un équivalent énergétique en plus par tonne de matériau enrobé. C’est également la raison pour laquelle les instructions techniques sur le contrôle de la qualité de l’air (TA Luft) exige désormais un stockage couvert en Allemagne.

Production d’enrobé à basse température

Les processus de séchage et de chauffage de matière minérale blanche et de matériau recyclé sont coûteux en énergie. Le carburant et les émissions peuvent être économisés quand les autorités et les exploitants misent sur des enrobés à basse température. Des matériaux enrobés avec une température finale d’environ 120 °C, soit près de 30 % de moins qu’un enrobé classique qui doit être chauffé à au moins 160 °C environ. Le potentiel d’économie d’énergie et de CO2 est néanmoins nettement plus grand : 18 000 kWh et 6 000 kg CO2 sont économisés pour une production de 2 000 t d’enrobé, et ce tous les jours.

Les centrales d’enrobage Benninghoven peuvent également fabriquer des enrobés à basse température de grande qualité en toute sécurité. L’emploi d’un module de bitume mousse que Benninghoven propose également sous forme de solution Retrofit (Plug & Work) est intéressant parce que pour ce liant, le seul agent accessoire nécessaire pour la production d’enrobé à basse température est l’eau, déjà disponible sur n’importe quelle centrale d’enrobage. Le mélange de bitume chaud avec de l’eau multiplie le volume, on dit alors que le bitume mousse. Le liant mouille très bien les minéraux dans le processus de mélange grâce à l’énergie de surface ainsi dégagée, même à des températures plus basses, et entraîne temporairement des caractéristiques d’épandage comparables à celles de l’enrobé à chaud.

Électrification des réservoirs de bitume

Benninghoven propose des cuves de bitume de différentes capacités de contenance pour le stockage de bitume chaud, l’un des ingrédients les plus importants de l’enrobé. Elles sont conçues avec un ou plusieurs compartiments et peuvent qui plus est être équipées d’un arbre de malaxage ou d’une buse de mélange.

L’électrification permet une exploitation sur site à zéro émission, contrairement aux cuves chauffées à l’huile thermique. Le stockage du bitume neutre en carbone entre ainsi dans le bilan. Les cuves chauffées électriquement sont par ailleurs réglementées par les autorités environnementales, il n’y a dès lors plus d’exigences environnementales.

Emploi d’énergies renouvelables

La durabilité va de pair avec l’abandon des énergie fossiles comme le charbon et le pétrole. Benninghoven propose dès aujourd’hui les brûleurs EVO JET qui utilisent des combustibles se composant de matières premières renouvelables et affichant un bilan carbone neutre. La biomasse liquéfiée et la poussière de bois en font partie. Une flamme ininterrompue est obtenue, même dans le cas du brûlage de la poussière de bois, un brûlage exigeant en termes de technologie des procédés.

La technique de Benninghoven peut être utilisée même pour des combustibles gazeux fossiles modernes, comme le gaz naturel ou le gaz liquide. Le changement de la poudre de lignite au gaz naturel ou liquide suffit à lui seul à diviser par deux les émissions de CO2.

Les ingénieurs de développement de Benninghoven travaillent par ailleurs tout aussi rigoureusement qu’avant à l’utilisation durable et économique de sources énergétiques supplémentaires. L’emploi d’hydrogène pourrait ainsi être une option pour répondre aux défis croissants du futur.
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