Elon Musk, disait qu’atteindre l’orbite serait un miracle. Le milliardaire n’aura pas eu ce moment de grâce puisque quelques minutes après le décollage, la fusée s’est déséquilibrée et a commencé à perdre de l’altitude. Le contrôle au sol a dû enclencher l’auto-destruction du lanceur et du vaisseau Starship. Un problème a priori issu de 6 des 33 moteurs du lanceur.
Si Elon Musk semblait pouvoir se contenter d’un décollage réussi ne détruisant pas le pas de tir, il a admis samedi, dans un tweet, que « les moteurs, quand ils se sont allumés, pourraient avoir brisé le béton, plutôt que l’avoir seulement érodé ». Il faut dire que la puissance des moteurs nécessaire à faire décoller un mastodonte de 120 m de haut a de quoi faire trembler le plus téméraire des bétons.
C’est sous le socle sur lequel repose la fusée au décollage que se trouvent les plus gros dégâts avec un cratère impressionnant qu’il faudra de longue semaines à combler et réparer.