Les travaux de la Ligne à Grande Vitesse (LGV) Sud-Europe Atlantique (SEA) reliant Tours à Bordeaux vont bon train : ce lundi 1er septembre, le Premier ministre Manuel Valls inaugure le viaduc de la Dordogne. L’occasion de faire une halte sur ce chantier à 7,8 milliards d’euros.
La LGV SEA représente 340 km de lignes ferroviaires nouvelles, avec comme objectif de réduire le temps de trajet entre Paris et Toulouse à 4h puis 3h. Parmi les 500 ouvrages d’art construits, le viaduc de la Dordogne est le plus conséquent de par ses dimensions, avec une longueur de 1319 mètres. D’après les informations de La Dépêche, les activités de terrassements ont déplacé 68 millions de m3 de matériaux, parallèlement à l’édification des ouvrages d’art qui a nécessité 74 millions de m3 de béton.
Où en est-on aujourd’hui ? À la pose du ballast, des traverses, des rails et des caténaires, autrement dit tout ce qui concerne les installations ferroviaires à proprement parler. Pour rappel, le projet de la LGV SEA est piloté par le groupement d’entreprises Lisea, lui-même dirigé par Vinci. Avec une mise en service prévue pour le 31 juillet 2017, la future LGV s’inscrit dans un contrat de concession conclu entre Réseau Ferré de France (RFF) et Lisea, le chantier ayant été réalisé en Partenariat Public-Privé (PPP) réunissant Lisea, l’Etat, les collectivités territoriales et l’Union européenne.