Pour adresser les marchés ferroviaires internationaux, le groupement d’industriels français NBT a lancé en 2005 un projet qui doit aboutir à la conception d’une nouvelle génération de voie sur dalle béton.
Rien d’étonnant à voir les industriels s’intéresser à cette technologie qui se distingue de la voie ballastée par une durée de vie supérieure, un faible entretien, des coûts de possession réduits et une disponibilité accrue de l’infrastructure. Avec de telles caractéristiques, on pourrait même se demander ce qui pousse la France à maintenir la voie ballastée sur le réseau ferré. La réponse est simple et tient à deux contraintes principales : le coût et la vitesse de pose. Là où une voie ballastée peut atteindre des rendements de pose allant de 1 000 à 1 200 m/j, les voies sur dalle actuelles permettent seulement d’atteindre un linéaire compris entre 100 et 150 m/j.
Après 8 ans de développement et quelque 4,5 millions d’investissements, le groupement NBT touche au but et réduit sensiblement l’écart avec les rendements de la voie ballastée. Jusqu’à 500 m/j de cette nouvelle infrastructure conçue pour les lignes de trafic mixtes fret et voyageurs peuvent être posés.
Retrouvez un article complet sur la future voie sur dalle français dans le prochain numéro du magazine BTP Rail, à paraître prochainement