Le Danemark réalise actuellement un vaste programme de développement et de renouvellement de son réseau ferroviaire. Plus sûres, plus rapides, les lignes se modernisent peu à peu, selon un cahier des charges parfois compliqué. Les travaux de la liaison ferroviaire entre les villes de Frederica et Odense sur l’île de Fionie, au sud du pays, en sont un exemple.
Le long des stations Holmstrup, Tommerup, Aarup, Ejby Kavslunde et Middelfart, les travaux de renouvellement des 70 km de lignes, conduits par l’entreprise qui gère le réseau étatique Banedanmark, gérant du réseau ferroviaire étatique danois, et réalisés par la société germanodanoise Spitzke SE, viennent de s’achever. Une performance dont le fournisseur n’est pas peu fier, étant donné le calendrier serré et les conditions locales difficiles. En à peine 100 jours, Spitzke a réalisé le renouvellement et de l’entretien du ballast, la construction partielle d’une couche protectrice de la surface et fourni la technologie des caténaires dans le secteur des voies de la ligne, malgré des obstacles qu’il a fallu dépasser. Pour commencer, la coordination complexe du personnel, car près de 140 employés en provenance de l’Allemagne, du Danemark et des Pays-Bas ont été sur place pendant les périodes de pointe. Certaines équipes ont travaillé pour la première fois ensemble et ont dû s’adapter au plus vitre les unes aux autres malgré les barrières linguistiques. La logistique a également opéré dans des conditions difficiles. Les voies, à peine accessibles sur une grande partie du chantier, ont constitué un défi énorme pour la gestion ainsi que pour toute la logistique du dépôt et du stockage. La solution pour garantir le réapprovisionnement rapide : 29 dépôts de matériel le long de la ligne. Les réglementations ont également imposé certaines exigences. Mais c’est sans doute la coordination de la mise en service des machines qui a été la plus compliqué, sans perturber le trafic. Les trains de travaux et les grandes machines n’ont pu être transportés que la nuit. Par exemple, la RPM-RS-900, une machine impressionnante de 200 m de long a permis d’effectuer en même temps les améliorations de la surface des voies, le nettoyage du ballast et le recyclage des gravats. Début août, le tronçon de la ligne a été terminé comme prévu.
La RPM-RS-900, une machine de 200 m de long. / Crédit Spitzke