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Transalpine : L’Italie presse la France

PUBLIÉ LE 2 NOVEMBRE 2022
LA RÉDACTION
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Transalpine : L’Italie presse la France
L'italie met la pression sur la France afin que le dossier Lyon-Turin avance. Le nouveau ministre des transport italien, Matteo Salvini a déclaré qu'un effort commun sera nécessaire pour concrétiser le cofinancement européen promis".
Par la voix de Matteo Salvini, nouveau ministre des transports, l’Italie met la pression sur la France pour que le dossier Lyon-Turin progresse pour ne pas mettre en péril d’importants financements européens.

Le comité pour la liaison européenne Transalpine rapporte que moins d’une semaine après avoir été nommé ministre des Transports au sein du nouveau gouvernement italien, le 28 octobre dernier Matteo Salvini a eu un échange téléphonique avec son homologue français Clément Beaune. Selon le communiqué officiel du gouvernement transalpin, l’objectif était de « renforcer la collaboration entre Rome et Paris et de faire le point sur certains dossiers stratégiques ». Ainsi, le nouveau ministre semble s’inscrire dans la continuité de son prédécesseur Enrico Giovannini qui, quelques jours avant le départ du gouvernement de Mario Draghi, indiquait, selon les propos rapportés par la Repubblica : « Notre choix est clairement d’aller de l’avant sur le Lyon-Turin. Maintenant, c’est aussi au gouvernement français de faire sa part car il y a des retards ».

Une demande pressante
Au cours de son échange avec Clément Beaune, Matteo Savini a confirmé son intention de se rendre prochainement sur le chantier du tunnel de base pour "vérifier l’évolution des travaux". Il a surtout réitéré « qu’un effort commun sera nécessaire pour concrétiser le cofinancement européen promis ». Une déclaration qui invite la France à prendre enfin une décision et à respecter ses engagements concernant la réalisation des voies d’accès depuis Lyon jusqu’à l’entrée du tunnel sous les Alpes en Savoie. Une désynchronisation qui repousse toujours plus loin les objectifs de report modal massif du trafic routier sur le rail alors qu’il est incontestable que la ligne historique héritée de Napoléon III est dans l’incapacité d’y répondre.
 
« un effort commun sera nécessaire pour concrétiser le cofinancement européen promis ». Matteo Savini

L’Italie et l’UE toujours dans l’attente d’une décision française
A court terme, le retard français met surtout en péril la possibilité pour les deux pays de bénéficier d’importants financements européens. Un risque dont s’inquiètent de plus en plus ouvertement l’Italie. Attendu depuis plusieurs mois, l’arbitrage définitif de Paris sur le choix du tracé prioritaire de la section française est maintenant annoncé pour la fin de l’année. L’inscription des crédits nécessaires aux études de finalisation technique de la section française sera scrutée à la loupe par l’Italie, la Commission européenne et tous les acteurs des territoires concernés.

Un nouvel appel à projet
Si l’engagement de l’Europe sur ce dossier est sans faille, les derniers échanges entre Sandrine Chinzt, Directrice par intérim de la Direction Générale des Infrastructures, des Transports et des Mobilités (DGITM) et Herald Ruijters, Directeur des investissements Transports à la Commission de Bruxelles, ont illustré à nouveau l’urgence d’un renforcement de la coordination entre les administrations et les pouvoirs politiques français, italiens et européens. Un point crucial largement documenté dans la dernière étude publiée par le Comité pour la Transalpine. La date limite du nouvel appel à projets lancé par Bruxelles sur les infrastructures de transport est fixé au 18 janvier 2023. L’opportunité pour la France de déposer un dossier de demande de subventions pour les accès français et de mesurer la force de l’engagement européen qui, jusqu’à maintenant, n’a jamais fait défaut sur le Lyon-Turin.
 
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