A l’occasion d’une visite à la Cité de la mode et du design à Paris, le ministre de l’économie Arnaud Montebourg a révélé étudier une alternative "maison France" dans le cadre de la cession de la branche énergie du groupe Alstom convoitée par l’américain GE et l’allemand Siemens.
"Le plan A c’est GE, le plan B c’est Siemens, le plan C c’est une solution “maison France”. Public-privé, ou privé, peut-être pas public, je ne sais pas. Nous y travaillons", a déclaré Arnaud Montebourg devant les syndicats ce mercredi 21 mai. Si pour l’heure, seule l’offre de General Electric est sur la table (12,35 milliards d’euros), l’américain, qui avait fixé la date butoir des négociations au 2 juin, a consenti à prolonger son offre jusqu’au 23 juin "pour faciliter les discussions en cours".
Les syndicats, forts du soutien d’Arnaud Montebourg peu convaincu par les offres de GE et de Siemens, plaident de leur côté pour "une solution 100 % française, avec une entrée au capital de l’Etat ou de grandes entreprises publiques comme la SNCF, la RATP ou EDF".