Le groupe Prysmian, spécialiste des câbles d’énergie et de télécommunications, affiche en 2016 un chiffre d’affaires de 537 M€ (contre 750 M€ fin 2015) marqué par l’augmentation des marges et des profits.
Dans le détail, l’EBITDA ajusté s’élève à 711 M€ en progression de 14,1%. Globalement les marges augmentent sur l’ensemble des activités (hors O&G). De leurs côtés, les profits sont également en croissance grâce à la société mère : 246 M€ en hausse de 15%. On note une forte croissance des secteurs de haute technologie notamment dans les projets énergétiques (+18,5%) et les télécoms (+8,5%). Le CA global se situe autour de 537 M€ contre 750 M€ à fin 2015.
"Nous avons clôturé l’exercice 2016 sur une pointe de rentabilité, avec un EBITDA ajusté à 711 millions d’euros, le plus élevé jamais enregistré dans l’histoire de l’entreprise", a indiqué Valerio Battista, le PDG du groupe Prysmian. "Les excellents résultats des ventes à plus haute valeur ajoutée se sont traduits par d’importantes augmentations en termes de rentabilité, bien qu’elles aient aussi tiré parti de nos mesures visant à optimiser l’efficacité opérationnelle et les capacités de fabrication. Les innovations technologiques introduites par notre activité de Projets Énergie, comme le nouveau câble 600kV P-Laser et le câble 700 kV PPL, représentent des étapes majeures dans l’ensemble de l’industrie. D’importants progrès ont par ailleurs été réalisés en vue d’offrir un service clé en mains via le développement des capacités d’ingénierie et d’exécution de projets et grâce à l’expansion de notre flotte de navires câbliers. Notre compétitivité renouvelée dans le domaine de la fibre et la création de notre centre de fabrication d’excellence sont la pierre angulaire de notre activité Télécom, permettant ainsi à l’entreprise de tirer au mieux parti des opportunités présentes sur un marché en pleine croissance. Les perspectives restent bonnes, pour les câbles et systèmes sous-marins, notre objectif étant de créer de nouvelles interconnexions électriques et des projets de parcs éoliens marins, et il en va de même pour le secteur des Télécoms qui reste très demandeur en fibre optique. De bons résultats de ventes et de meilleurs profits ont contribué à renforcer la structure financière et ainsi à obtenir une meilleure situation financière nette que prévue".