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Le Contrat de Performance Énergétique séduit les collectivités

PUBLIÉ LE 29 JANVIER 2019
LA RÉDACTION
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Le Contrat de Performance Énergétique séduit les collectivités
Sur la consommation d’électricité totale des collectivités territoriales en France, 41% concernent l’éclairage public. Pour diminuer leur consommation d’énergie globale, le Contrat de Performance Energétique (CPE) séduit de plus en plus les collectivités.

En France, on estime le nombre de points lumineux obsolètes qui surconsomment de l’énergie à plus de 4 millions. Et, selon l’Ademe, les collectivités représentent un quart de la consommation totale d’électricité par l’éclairage. En 2018, l’éclairage public a, par exemple, représenté 41% de leurs consommations d’électricité. Pour une collectivité, l’éclairage public concerne d’ailleurs 37% de la facture d’électricité.

Investies dans la réduction de la consommation d’énergie, les collectivités territoriales s’appuient de plus en plus sur des outils spécifiques tels que le CPE. Ce dernier a été identifié par la loi Grenelle I en 2009 comme pouvant concourir à atteindre l’objectif de réduction d’au moins 40% des consommations d’énergie des bâtiments de l’Etat et de ses établissements publics d’ici 2020.

Un des avantages des CPE réside dans la prise en compte de l’impact de l’éclairage, notamment nocturne, sur la biodiversité. En juin dernier, Engie Ineo a conclu un CPE à Niort. Elue capitale française de la biodiversité en 2013 par Natureparif, cette ville porte une grande attention à la maîtrise des pollutions et des nuisances lumineuses. Ingénieure éclairagiste chez Engie Ineo, Séverine Champ explique : « Afin d’apporter une réponse au plus près des besoins, nous avons réalisé un diagnostic de terrain très précis qui nous a permis d’établir avec la ville les mesures à mettre en œuvre comme des scénarios de temporalité, assez inédits en France. »

Evoquant les perspectives en matière d’éclairage, elle ajoute par ailleurs : « Aujourd’hui, l’avenir de l’éclairage public est lié à « l’objet connecté » et donc à la smart city. L’éclairage connecté pourrait ainsi permettre par exemple d’utiliser le réseau pour faire remonter des données et alimenter d’autres objets urbains. Il est certain que l’éclairage public de demain doit être adapté aux usages et aux besoins : trouver le bon niveau d’éclairement et l’ajuster en fonction de l’avancée du passant détecté, jusqu’à envisager la coupure dans certains cas. »
 
 
 
Eclairage public urbain réalisé par les équipes d'Engie Ineo. Crédit: Arnaud Février
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