En France, on estime le nombre de points lumineux obsolètes qui surconsomment de l’énergie à plus de 4 millions. Et, selon l’Ademe, les collectivités représentent un quart de la consommation totale d’électricité par l’éclairage. En 2018, l’éclairage public a, par exemple, représenté 41% de leurs consommations d’électricité. Pour une collectivité, l’éclairage public concerne d’ailleurs 37% de la facture d’électricité.
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Un des avantages des CPE réside dans la prise en compte de l’impact de l’éclairage, notamment nocturne, sur la biodiversité. En juin dernier, Engie Ineo a conclu un CPE à Niort. Elue capitale française de la biodiversité en 2013 par Natureparif, cette ville porte une grande attention à la maîtrise des pollutions et des nuisances lumineuses. Ingénieure éclairagiste chez Engie Ineo, Séverine Champ explique : « Afin d’apporter une réponse au plus près des besoins, nous avons réalisé un diagnostic de terrain très précis qui nous a permis d’établir avec la ville les mesures à mettre en œuvre comme des scénarios de temporalité, assez inédits en France. »
Evoquant les perspectives en matière d’éclairage, elle ajoute par ailleurs : « Aujourd’hui, l’avenir de l’éclairage public est lié à « l’objet connecté » et donc à la smart city. L’éclairage connecté pourrait ainsi permettre par exemple d’utiliser le réseau pour faire remonter des données et alimenter d’autres objets urbains. Il est certain que l’éclairage public de demain doit être adapté aux usages et aux besoins : trouver le bon niveau d’éclairement et l’ajuster en fonction de l’avancée du passant détecté, jusqu’à envisager la coupure dans certains cas. »