Engie peut souffler car la Cnil a annoncé la cloture de sa mise en demeure au sujet des compteurs communicants Linky par décision du 4 mai 2021 de la présidente de la Commission nationale de l’informatique et des libertés.
Suite aux modifications et efforts engagés par Engie, la Cnil a donc décidé de procéder à la clôture de la mise en demeure du 31 décembre 2019 notifiée à la société ENGIE le 10 février 2020 et qui avait pour objet le traitement des données de consommation d’électricité collectées par la société dans le cadre des compteurs communicants Linky.
Un usage abusif des données
Tout a commencé suite à un contrôle dans les locaux d’Engie. En y regardant d’un peu plus prêt, les services de la Cnil avaient constaté que le consentement des utilisateurs pour la collecte de leurs données de consommation à la demi-heure n’était ni spécifique ni suffisamment éclairé. De plus, il s’avérait que les de consommation était conservées pendant une durée excessive au regard des finalités pour lesquelles elles étaient traitées.
La Cnil tape du poing
Afin de faire cesser ces deux manquements, la présidente de la CNIL avait décidé de mettre en demeure la société de se conformer au RGPD sous un délai de trois mois, qui a été prolongé en raison de la crise sanitaire liée à la Covid-19. Les éléments de réponse apportés par la société ont permis de démontrer que les manquements constatés lors du contrôle ont depuis cessé. En effet, la société a mis en ligne un nouveau parcours de consentement dont il ressort clairement que le client peut consentir au suivi de sa consommation quotidienne sans devoir également consentir au suivi de sa consommation à la demi-heure. Par ailleurs, la société a mis en place une nouvelle politique de conservation des données de consommation : les durées de conservation sont désormais proportionnées aux finalités pour lesquelles elles sont traitées.