Secteur d’activité méconnu, la géotechnique est pourtant indispensable à l’acte de construire. Et comme de nombreux métiers des travaux publics, il peine à attirer les nouvelles générations. En plus de proposer des solutions innovantes dans le domaine de la mécanique des sols, l’entreprise Sol Solution s’est toujours mobilisée pour faire connaître ce qu’elle considère comme un métier d’avenir.
De l’étude simple du sol pour les fondations d’une villa jusqu’à l’investigation géotechnique très complexe, la géotechnique couvre un large champ d’applications : la construction d’ouvrages de génie civil (routes, voies ferrées, digues, ponts, tunnels), la construction de bâtiments, la réalisation d’ouvrages enterrés (assainissement, parking, métro)… Aujourd’hui, ce secteur cherche à former et à recruter face au besoin croissant de géotechniciens niveau Bac+2 et Bac+5 pour réaliser des études de sol plus ou moins complexes, et c’est le cas du bureau d’études Sols Solution. « Le métier de géotechnicien doit faire rêver en mettant en avant le rôle de la géotechnique dans la conception globale des projets, petits ou grands comme les constructions de bâtiments, les aménagements urbains tels que le Grand Paris, l’utilisation de l’espace souterrain, les constructions d’aménagements pour de nouvelles énergies », explique Anne-Sophie Veret, directrice générale de Sol Solution.
Les métiers de la géotechnique Le géotechnicien est responsable de l’étude des sols en amont d’un projet de construction, qu’il s’agisse de bâtiments ou d’infrastructures. L’objectif est d’éviter ou de maitriser au mieux tout aléa lié à l’interaction sol-structure. Il sonde ainsi le sol afin d’obtenir des informations sur sa nature et ses caractéristiques mécaniques. Son avis et sa responsabilité sont d’une importance capitale en matière de sécurité. La géotechnique française est reconnue dans le monde entier tant en ingénierie qu’en technique de travaux. Les principales compétences et qualités à avoir pour être géotechnicien, avoir une excellente connaissance en mécanique des sols et en géologie, en normes géotechniques et maîtriser les outils d’investigations des sols. Des connaissances en structure génie civil (béton armé, charpente métallique) avec la transmission des efforts de charges au sol sont également un atout. Il faut savoir utiliser les logiciels et outils informatiques pour traiter les données et avoir des capacités d’analyse pour interpréter les résultats. Une fois la solution de fondation déterminée, il faut savoir dialoguer avec l’équipe de conception pour que les solutions nécessaires à la solidité et la sécurité des bâtiments ou des infrastructures soient mises en œuvre. Les techniciens d’investigation in-situ réalisent des forages ou essais en extérieur. Il faut donc avoir plutôt une bonne condition physique et aimer le travail en plein air, quelles que soient les conditions climatiques. Le chargé d’affaires (communément appelé « géotechnicien ») travaille majoritairement à son bureau afin de procéder aux analyses de terrain et rédiger les préconisations de dimensionnement ou de suivi d’exécution mais peut également intervenir sur le terrain afin des faire des contrôles en phase travaux ou en cas d’expertises.
Comment devenir géotechnicien ? Un niveau Bac+2 ou Bac+3 pour les techniciens géotechnique et un niveau Bac+5 pour les chargés d’affaires géotechniciens. Voici des exemples de diplômes possibles : - BTS Technicien supérieur en géologie appliquée ; - BTS Travaux publics ; - Licence professionnelle Métier du BTP : génie civil et construction, Parcours Géologie de l’aménagement ; - Licence professionnelle Métiers du BTP : Travaux publics, Parcours Géomesures et aménagement ; - Master Géoressources, géorisques, géotechnique, Parcours - Géosciences appliquées à l’ingénierie de l’aménagement ; - Diplôme d’ingénieur (Réseau Polytech, Ecole des Mines, Ecoles centrales, ENSG de Nancy, Institut polytechnique LaSalle de Beauvais par exemple). Après plusieurs années d’expérience, un chargé d’affaire géotechnicien peut évoluer vers un poste de directeur technique, de responsable d’agence ou encore d’expert en construction. Il pourra également créer son propre bureau d’études. « Sol Solution verse chaque année sa taxe d’apprentissage à l’école d’ingénieurs Polytech Clermont-Ferrand afin de contribuer à la formation des futurs ingénieurs. « Pour attirer ces futurs géotechniciens, il s’agit également de valoriser la place de la géotechnique française dans le monde aussi bien en ingénierie qu’en technique de travaux ! Depuis plus de 30 ans, Sol Solution a mis en place des partenariats avec les universités et les écoles d’ingénieurs et participe activement au transfert de compétences au sein des formations mais également en accueillant stagiaires ou thésards tout au long de l’année », poursuit Anne-Sophie Veret. Parmi les entreprises qui emploient des géotechniciens, on trouve les grands donneurs d’ordres du BTP (Vinci, Eiffage, Spie Batignolles,…), les grandes entreprises publiques ou parapubliques (EDF, CNR, INRAE…), les bureaux d’études,…