Le modèle Grundrodrill ACS130 de 12 tonnes de Tracto-technik pour un forage entièrement automatisé, y compris changement de tiges et toutes les autres activités annexes. (Crédit DR)
Les foreuses Tracto sont reconnues pour leur technicité, leurs performances, leur confort d’utilisation et leur robustesse dans le temps. Sur ces bases sûres, le constructeur germanique développe un nouveau concept de machines encore plus conviviales avec des commandes déportées sur une console amovible regroupant toutes les informations essentielles au foreur.
Des petites foreuses fond de trou aux foreuses sur chenilles de 4 à 30 t dans la gamme Tracto-Technik, et au-delà, de 45 jusqu’à 600 t dans la gamme Prime Drilling, la gamme Grundodrill compte huit modèles, de 4 à 30 tonnes avec une motorisation Stage V bien sûr. Attentif aux retours de ses clients, Jean-Luc Davrout, gérant de Tracto-Technik en France, l’avoue, « même si nous avons travaillé à proposer des machines « plus faciles à utiliser, grâce notamment aux aides à la conduite, aux automatismes de forage, le marché reste encore très confidentiel, où les opérateurs sont toujours des acteurs très expérimentés. Un équipement de forage dirigé représente un investissement non négligeable, il faut donc être bien formé pour en exploiter toutes les possibilités». En France, le responsable le confirme, le marché reste concentré. Il observe toutefois pour ses modèles les plus compacts, comme les petites foreuses fond de trou, utilisées dans les travaux de pose de fibre optique, un développement notable. « Des entreprises de travaux publics généralistes perçoivent l’intérêt du sans tranchées qui s’inscrit dans une démarche économique et plus respectueuse de l’environnement, confirme le gérant. C’est un marché qui reste porteur avec la forte demande des télécommunications mettant en avant son atout environnemental, attirant ainsi de nouvelles entreprises.C’est là que nous apportons volontiers un accompagnement technique dans leurs nouvelles activités de sans tranchées, car même si ces entrepreneurs ont vraiment la volonté de développer ces techniques, le besoin de formation et de connaissances est incontournable et Tracto est là pour les accompagner », assure Jean-Luc Davrout. Quand ce n’est pas le problème de formation, les entreprises de travaux se heurtent à un sujet récurrent dans nos métiers qui est celui du recrutement : « Certaines entreprises nous disent qu’elles voudraient bien se développer dans domaine du sans trachées mais qu’elles ne disposent pas la main d’œuvre. C’est un problème chronique et qui devient de plus en plus problématique», souligne-t-il.
Une commande intelligente et rotative puissante Comme pour toute machine de chantier, la recherche de rendement et de productivité est l’objectif des entreprises utilisatrices. « Sur ce créneau, le développement de nos foreuses vise l’optimisation des machines pour répondre à la demande des clients qui est de pouvoir rentabiliser au maximum leurs matériels. L’automatisation des fonctions sur nos foreuses va clairement dans ce sens », reprend le responsable. Sur les foreuses du constructeur, les phases d’alésage peuvent se faire automatiquement, « toutes seules », l’opérateur met en route la fonction, mais n’interviendra plus à ce niveau. Le modèle de 30T tonnes peut ainsi aléser sur près de 288 m (sa capacité de tiges embarquée) sans avoir à toucher une commande de la machine, en dehors de l’alimentation en injection des boues au fur et à mesure du forage. Le gain de de temps et de productivité de la machine est indéniable. La conception hydraulique des foreuses Tracto, en combinaison avec les moteurs de dernière génération, permet d’alimenter plusieurs fonctions en même temps lors du forage comme la rotation, l’injection de boue et la poussée ou le tirage sans que le moteur ne baisse de régime. Cet avantage indéniable accentue la productivité. L’optimisation de la puissance s’accompagne aussi d’une consommation de carburant moindre. « Ce dernier point, relativement important financièrement et écologiquement nous est souvent remonté de la part des utilisateurs. Sur une flotte de foreuses, l’économie annuelle est considérable », rappelle Jean-Luc Davrout.