Alors que les débats sur l’énergie propre semblent porter exclusivement sur l’électricité, l’association Coenove veut mettre à bas les idées reçues, rappeler que malgré la RE2020, le gaz a toujours un avenir dans le bâtiment, et va organiser le 17 février un événement sur le thème.
Le 8 février, se sont tenues les 22e rencontres de l’énergie auxquelles participaient Bernard Aulagne, président de l’association Coénove, dans le cadre de la table « Le gaz a-t-il encore un avenir dans le bâtiment ? » aux côtés de Jean-Luc Fugit, député du Rhône, président du Conseil national de l’Air, Vice-Président de l’OPECST (Office Parlementaire d’Évalutation des Choix Scientifiques et Technologiques), Joël Pedessac, directeur général de France Gaz Liquides et Aurélie Picart, déléguée générale du Comité Stratégique de Filière Nouveaux systèmes énergétiques.
Ne pas faire mourir le gaz dans le bâtiment
Ce fut l’occasion pour Bernard Aulagne de revenir sur les idées reçues concernant l’avenir du gaz dans le bâtiment, au lendemain de l’entrée en vigueur de la RE2020. Le gaz a-t-il encore un avenir ? Oui, bien sûr ! Selon Bernard Aulagne : « Il y a une confusion volontairement entretenue concernant l’interdiction du gaz dans la RE2020. Celle-ci fixe seulement un seuil carbone difficilement accessible au gaz naturel, mais tout à fait à portée du biométhane, par exemple, dont le contenu carbone est dix fois inférieur à celui du gaz naturel. » L’association Coenove rappelle que le gaz est indispensable dans le bâtiment, qui, du fait du poids du chauffage électrique, contribue fortement au passage la pointe hivernale. Le gaz est essentiel pour soulager le réseau électrique dans ces moments de tension, grâce notamment à la pompe à chaleur hybride, l’une des solutions des moins onéreuse pour décarboner le parc de logements et continuer à satisfaire les 12 millions d’utilisateurs de gaz pour leur chauffage..