Pour la ministre Agnès Pannier-Runacher, les chiffres sont encourageant car, si jeudi matin, 1,2 millions de foyers étaient privées de courant, jeudi soir ils étaient un peu moins de 700 000 et ce vendredi matin, il en restait 523 000. Des chiffres qui restent énormes mais qui s’expliquent par la violence de la tempête qui aura touché 3 fois plus de foyers en Bretagne et en Normandie que la tempête du siècle de 1999.
"Enedis et ses équipes ont pu reconnecter plus de la moitié des foyer. Cela va encore s’améliorer dans les heures qui viennent mais il faut avoir en tête que cette tempête a été particulièrement forte pour la région Bretagne", souligne la Ministre qui poursuit qu’il risque d’y avoir des réparations un peu longue sur des points très limités du territoires, ceux justement où le réseau a été "haché menu".
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"Il reste beaucoup de zones difficiles d’accès, notamment parce que des arbres sont tombés sur les routes", souligne Marianne Laigneau. Par ailleurs, des arbres sont tombés sur des lignes et des supports ont été arrachés : "nous avons dû commander et faire livrer hier en urgence 8 000 poteaux supplémentaires pour faire nos réparations. Des postes de distribution ont également été écrasés par des arbres et vont être remplacés par des groupes électrogènes. Dans certains endroits, le réseau est détruit et il va falloir fait un diagnostic précis pour les opérations de réparation qui pourront être complexes, voir un peu longues", explique la présidente du directoire. "On va rétablir le courant par poches, de dizaines de milliers de clients. Ce qui sera compliqué, ce sont les derniers clients mais nous avons des solutions", conclut-elle rassurante.