En France, plus de 8 millions de Français vivent dans les 5 667 communes qui exercent encore la gestion de l’eau de manière isolée. Ces communes sont majoritairement regroupées en zone de montagne. 198 collectivités affichent au moins un service d’eau avec un taux de rendement inférieur à 50 %, ceci signifiant que plus de la moitié de l’eau potable de ce réseau est perdue dans la nature. Parmi ces 198 points noirs, 151 services d’eau sont en gestion communale isolée. Plusieurs services d’eau peuvent coexister au sein d’une intercommunalité ou d’un syndicat. Lorsque l’intercommunalité apparaît sur la carte, ça n’est jamais l’ensemble de ses services qui présentent un rendement inférieur à 50 %, mais généralement quelques communes. (@Intercommunalités de France)
Sur ce sujet délicat et incontournable de la gestion de l’eau, « Commençons par régler une fois pour toutes la question de la gouvernance de l’eau en clarifiant les responsabilités : la politique de l’eau doit reposer au national sur l’État et au local sur les intercommunalités, qui doivent avoir à leur main tous les leviers, y compris l’eau potable et l’assainissement », déclare Sébastien Martin, président d’Intercommunalités de France