Eiffage s’est vu attribuer en groupement le contrat pour la réalisation de 4 sous-stations électriques, au large de la Belgique, destinées à équiper la première île énergétique artificielle.
Eiffage, via Smulders (filiale belge d’Eiffage Métal), a remporté en groupement avec HSM Offshore Energy et Iv-Offshore & Energy le contrat EPCIC1 attribué par Elia Transmission Belgium, le gestionnaire de réseau de transport d’électricité belge, pour la réalisation des 4 sous-stations électriques de courant alternatif sur l’Île Princesse Elisabeth, future île énergétique artificielle au large de la Belgique.
Le groupement aura en charge la conception, la fabrication, l’installation et la mise en service des infrastructures haute tension de l’île comprenant 4 sous-stations de courant alternatif qui seront directement posées sur la structure de l’île. Deux des sous-stations auront une capacité de 1 050 mégawatts et les deux autres auront une capacité de 700 mégawatts. Un module de services et un garage sont également prévus dans le marché.
La construction des sous-stations débutera en mai 2025 et devrait durer jusqu’au premier trimestre 2029. Smulders assurera une partie de la fabrication des infrastructures dans ses usines belges et de l’assemblage final sur son nouveau site de Vlissingen aux Pays-Bas. L’installation sur l’île aura lieu à partir de 2027 en vue d’une mise en service dès 2030.
L’Île Princesse Elisabeth sera la première île énergétique au monde à combiner le courant continu (HVDC) et le courant alternatif (HVAC). Située à environ 45 kilomètres du littoral, elle répond à l’ambition d’établir un réseau maillé offshore qui permettra de recueillir l’électricité produite par les parcs éoliens de la zone et de la transporter vers la côte. Elle a également vocation à créer des interconnexions pour échanger de l’électricité avec les pays connectés quand leurs parcs ne produisent pas à leur plein potentiel.