La production de gaz vert par méthanisation contribue à la transition énergétique des territoires et favorise le développement d’une agriculture durable et pérenne économiquement. En outre, la filière biométhane crée des emplois non-délocalisables directs : entre 1 et 3 emplois par site. En tout sur l’ensemble du territoire français, on estime à 2000 à 3000, les emplois directs à horizon 2020.
Au vu du dynamisme de la filière, l’ambition est d’inscrire pleinement cette énergie renouvelable dans la transition énergétique et d’injecter 30% de gaz vert dans les réseaux d’ici à 2030. Certains scénarios définissent même des perspectives qui permettraient d’atteindre 100% de gaz vert en 2050. Cette signature constitue donc une étape importante, contractualisant avec GRDF l’injection du biométhane dans le réseau de distribution et concrétise l’arrivée du gaz vert dans le nord Nouvelle-Aquitaine.
À Celles sur Belle (79), l’unité de méthanisation utilisera 21 000 t de matières dont principalement du fumier de bovin, caprin, équin, poules, et lisier porcin et bovins et issues de céréales et lactosérum de laiterie. La production est estimée à 100 m3/h doit 9 GWh (l’équivalent de 750 foyers chauffés au gaz). La mise en service est prévue en août 2019.
À Surgères (17), 39 000 t de matières dont principalement des CIVES (cultures intermédiaires), déchets verts de tontes de pelouses, fumier de bovin, aprins, ovins, canards, et lisier porcins bovins canards, issues de céréales, alimenteront une unité de biogaz qui fournira 225 m3/h soit 20 GWh (1 690 foyers chauffés au gaz) dès octobre 2019.
À Melle (79), 36 000 t de matières dont principalement du fumier de bovin, caprins, ovins, et lisier porcins et bovins, issues de céréales, seront converties en biogaz par une unité produisant 203 m3/h soit 18 GWh (1 520 foyers chauffés au gaz) à partir de décembre 2019.