Inscrite dans le projet de loi de finances pour 2019, la suppression du taux réduit de taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques (TICPE) sur le gazole non routier pourrait représenter une hausse d’impôts de près de 500 millions d’euros pour l’activité des travaux publics.
Avec cette nouvelle mesure et les autres annoncées dans le projet de loi, l’Etat vise les 900 millions d’euros d’économies budgétaires.
En pratique, pour les professionnels du secteur, le coût d’un litre de gazole passerait, dès le 1er janvier 2019, de 1 € à 1,50€, ce qui impacterait négativement leur marge de près de 60%.
Cette hausse des coûts pourrait entraîner également, à budgets constants, une baisse significative du volume d’investissement des collectivités locales dans les infrastructures.
Pour tous ces motifs, la FRTP Auvergne-Rhône-Alpes a demandé « le maintien du taux réduit de la TICPE sur le gazole non routier pour l’ensemble des secteurs d’activité ».