Certaines fonctionnalités de ce site reposent sur l’usage de cookies.
Les services de mesure d'audience sont nécessaires au fonctionnement du site en permettant sa bonne administration.
ACCEPTER TOUS LES COOKIES
LES COOKIES NÉCESSAIRES SEULEMENT
CONNEXION
Valider
Mot de passe oublié ?
Accueil > Actualités > Carrières > Cribles et concasseurs 100% électriques : avantages et exigences
CARRIÈRES

Cribles et concasseurs 100% électriques : avantages et exigences

PUBLIÉ LE 11 SEPTEMBRE 2024
LA RÉDACTION
Archiver cet article
Cribles et concasseurs 100% électriques : avantages et exigences
Crédit : Kleemann
Les installations de broyage et de criblage mobiles fonctionnant à l’électrique sont plus qu’intéressantes à long terme mais imposent des conditions. 

Sur le plan de la rentabilité, les cribles et concasseurs 100% électriques sont avantageux à long terme. Les solutions durables, à faibles émissions, sont recherchées. Avec elles, les entreprises peuvent se positionner sur le marché comme prestataires tournés vers l’avenir. Les coûts d’acquisition sont plus importants, mais l’investissement est rentabilisé rapidement en raison des économies de carburant réalisées. Un exemple de calcul pour le marché allemand montre que ceci est possible au bout de six ans ; voire même déjà au bout de quatre ans si l’installation peut être alimentée en électricité provenant de sa propre installation photovoltaïque.

Conditions pour le fonctionnement en mode électrique

« Dans notre exemple de calcul, le train d’installations mobiles se compose d’un concasseur à mâchoires MOBICAT MC 120 PRO, d’un concasseur à cône MOBICONE MCO 110 PRO comme broyeur en aval et d’une installation de criblage en aval MOBISCREEN MSC 953 EVO. Ce train d’installations présente en moyenne une consommation d’env. 77 l de gazole par heure de travail. Dans la version électrifiée, la consommation de courant moyenne est de 302 kW par heure de travail. La puissance maximale requise est de 542 kW », selon Tobias Böckle, chef de secteur gestion des produits chez Kleemann. « L’énergie requise doit être mise à disposition par l’infrastructure et provient dans le cas idéal de sources d’électricité renouvelables. L’alimentation via une installation photovoltaïque interne à l’entreprise est une solution durable et rapidement rentable », explique l’expert.

Pour une utilisation efficace, il est essentiel que l’infrastructure soit conçue de manière réellement adaptée en amont. « Tout d’abord, il faut déterminer les besoins énergétiques réels de l’installation, ainsi que les besoins de tous les consommateurs déjà présents. Quelle est la puissance consommée sur tout le site d’exploitation ? Il faut également tenir compte du profil de consommation. Quand sont les pics de puissance, quand sont les périodes de faible consommation ? Le profil de consommation individuel peut être demandé auprès du fournisseur d’énergie ou de l’opérateur du réseau », rappelle Tobias Möß de Wolff & Müller GmbH. 

De nombreuses entreprises possèdent déjà sur leur site un transformateur qui adapte la tension aux exigences, donc fournit par exemple de la basse tension pour les installations. Une fois évaluée la puissance requise, il faut vérifier si la capacité du transformateur présent est suffisante. Fournit-il suffisamment de puissance ? La puissance maximale consommée est indiquée sur la plaque signalétique du transformateur.

Un autre point à prendre en compte : où se trouve sur le site le répartiteur principal et où va être utilisée l’installation ? Une bonne planification est ici une condition préalable à un fonctionnement efficace. Un exemple : L’énergie électrique nécessaire à l’alimentation de l’installation n’est pas directement transformée en basse tension au niveau du poste de livraison, mais est acheminée jusqu’à l’installation comme tension moyenne - la section du câble peut ainsi être nettement plus petite, le câble est ainsi plus maniable et beaucoup moins cher. Sur l’installation mobile, un deuxième transformateur convertit le courant en basse tension afin de faire fonctionner l’installation de broyage ou de criblage mobile. Il est nécessaire d’élaborer ici un concept personnalisé et approprié.

Amortissement rapide 

Les coûts d’investissement sont amortis au bout d’environ six ans, voire plus tôt suivant le concept énergétique. À partir de ce point, le fonctionnement purement électrique permet d’économiser année après année des coûts d’exploitation considérables.
L’installation fonctionnant au gazole ne nécessite aucun investissement supplémentaire dans l’infrastructure, outre les coûts de carburant Les coûts pour le gazole varient fortement d’un endroit à l’autre, les économies éventuelles dépendent donc de la différence de prix entre le gazole et l’électricité.
Les installations de broyage et de criblage électriques sont plus chères en raison de leur équipement spécial. À ceci s’ajoutent les coûts pour les câbles (suivant la longueur requise) et un transformateur.
Le fonctionnement purement électrique entraîne des coûts d’investissement initiaux qui seront rentabilisés à moyen terme pour l’exploitant. Mais à y regarder de plus près, ces coûts uniques se transforment rapidement en investissements rentables.

Les prescriptions de la reconversion énergétique entraînent dans de nombreux cas des exigences plus élevées. Le fonctionnement électrique est un avantage concurrentiel décisif, par exemple quand des communes exigent un fonctionnement sans émission en zone urbaine. « Surtout en combinaison avec sa propre installation photovoltaïque, le mode de fonctionnement électrique devient en quelques années un concept respectueux du climat et rentable, grâce auquel l’exploitant obtient non seulement des avantages pécuniers, mais ceci reflète également ses efforts pour plus de durabilité », selon Tobia Böckle.

Même sur les sites ne permettant pas l’alimentation en électrique en raison de l’absence d’infrastructure, un fonctionnement respectueux de l’environnement est quand même possible. Dans leur version électrique, les installations Kleemann peuvent également fonctionner de manière autonome avec du gazole HVO durable.

Questions utiles avant l’utilisation d’installations entièrement électriques

Quelle est la puissance requise par les consommateurs présents ?
Quelle est la puissance requise par la nouvelle installation ?
Quelle est la puissance consommée sur tout le site d’exploitation ?
Quand sont les pics de puissance, quand sont les périodes de faible consommation ?
Mon transformateur présente-t-il une capacité suffisante ?
Où se trouve sur le site le répartiteur principal et où va être utilisée l’installation ?
PARTAGEZ
À LIRE ÉGALEMENT
Arden Equipment présente l'AIO, une attache rapide polyvalente
Arden Equipment présente l'AIO, une attache rapide polyvalente
Screencore Trident 125 Hi-Stak : du criblage et de l'empilage
Screencore Trident 125 Hi-Stak : du criblage et de l'empilage
Metso investit dans un centre technologique à Tampere
Metso investit dans un centre technologique à Tampere
Metso décroche un gros contrat auprès de Reko Diq Mining au Pakistan
Metso livrera à Reko Diq Mining des équipements de traitement destins au projet d'extraction de cuivre et or dans la province du Baloutchistan au Pakistan. 
Tous les articles Carrières
L'essentiel de l'actualité de la construction
Ne manquez rien de l'actualité de la construction !
Inscrivez-vous ou abonnez-vous pour recevoir les newsletters de votre choix dans votre boîte mail
CHOISIR MES NEWSLETTERS