C’est dans le prolongement de l’offre globale qu’elle déploie depuis maintenant 10 ans, que l’entreprise Nüwa, spécialisée dans le domaine de l’intervention après sinistre (incendie, dégâts des eaux…), élargit aujourd’hui son champ de compétences avec le désamiantage et la dépollution en général, avec la création de sa filiale Nuwa Environnement. Une expertise supplémentaire pour de nouveaux marchés bien sûr.
Déjà bien implanté sur tout le quart nord-est du pays, le réseau Nüwa ne possède pas moins de 11 franchisés, et il compte bien ne pas s’arrêter là. « Notre objectif est de créer une marque nationale. Initialement, nous avons démarré, mon associé et moi, à Strasbourg. Aujourd’hui, nous sommes présents à Metz, Amiens, Lille, Lens, dans le nord de Paris, à Montbéliard et bientôt dans le Rhône et la Bourgogne » explique Marc Erbs, directeur général du réseau. L’entreprise connaît une belle progression, avec une croissance annuelle à 2 chiffres entre 20 et 30 %, depuis sa création en 2007, pour un chiffre d’affaires de 15 M€ en 2016 et un réseau de 165 personnes. « Initialement, raconte le dirigeant, nous faisions ce qu’on appelle du sauvetage, une intervention en urgence après sinistre, c’est-à-dire, du nettoyage après incendie, de l’assèchement après un dégât des eaux ou de la recherche de fuite. Aujourd’hui, nous proposons une offre globale, car nous pouvons intervenir pour la remise en état du bâtiment, nous avons dans nos équipes tous les corps de métiers pour cela. Sans compter qu’avec un interlocuteur unique, la gestion du sinistre est simplifiée tout en permettant un gain de temps. Avec 12 000 interventions par an, dont la moitié en recherche de fuites, Nüwa intervient de plus en plus sur la rénovation complète d’un bâtiment, avec parfois, la présence d’amiante, c’est ce qui a motivé la création de Nüwa Environnement. » Une solution globale à tout type de sinistre « Aujourd’hui, dans une décontamination ou un assèchement après un sinistre, l’éventualité d’avoir un polluant du bâtiment est bien réelle. Lors de nos interventions, nous pouvons être amenés à travailler sur des déchets tels que l’amiante ou le plomb. Cette activité s’inscrit dans la complémentarité de toutes les activités de Nüwa » explique à son tour Jamel Mouatazil, le responsable technique amiante au sein de Nüwa Environnement, comme une évidence pour celui qui gère la nouvelle filiale, et qui met toute son expertise au service du développement de cette entité, en tant que référent technique. « Nous avons la possibilité en cas de présence de ces polluants de proposer à nos clients, syndics, experts, assurance, une solution unique et globale de gestion du sinistre, avec un seul interlocuteur sur le chantier, ce qui est un avantage indéniable » ajoute-il. « La certification auprès de Global est en cours. Pour l’instant, nous avons mis en place une équipe de 4 personnes, ainsi que des moyens techniques, une unité mobile de décontamination, des aspirateurs à filtration absolue, des appareils de protection respiratoire, un contrôleur de dépression et bientôt, des extracteurs d’air. Et quand est-il du personnel, facteur essentiel dans cette activité : « La protection du personnel qui travaillera sur le chantier reste notre priorité absolue. On fera le maximum et souvent, plus, pour la protection du personnel et de l’environnement ». Et la réglementation n’est pas une simple formalité, elle risque même de se durcir avec de nouvelles normes qui vont se mettre en place pour la protection du personnel. « Dans un chantier de désamiantage, notre intervention consistera à confiner le bâtiment, mettre en dépression afin d’assurer un renouvellement de l’air. Notre personnel va alors retirer tous les polluants qui seront mis dans des sacs, puis acheminés vers des centres de stockage de type ISDD ou ISDND par un transporteur ADR » explique Jamel Mouatazil. De grandes ambitions « L’objectif est de couvrir d’ici 2 ans tout le territoire. Notre expansion sous forme de franchises s’adresse soit à des entreprises existantes dans le domaine du bâtiment, formées à nos techniques avec un accompagnement dns le développement commercial propre à ce métier-là, soit à des personnes qui souhaitent créer leur entreprise et que l’on accompagne de la même manière » ajoute Marc Erbs. « Aujourd’hui, ajoute-il, nous dépendons presque à 100 % de l’activité sinistre. Nous essayons d’orienter notre activité vers de nouveaux marchés comme la rénovation de maisons, le particulier pourra ainsi bénéficier du crédit d’impôt sur les travaux d’amélioration thermique » conclut le dirigeant.