Le problème provient d’un défaut du système de réduction des échappements de ses bus et camions, sur des véhicules essentiellement vendus en Amérique du nord et en Europe. L’anomalie a été identifiée sur un composant du circuit de contrôle des émissions. Ce dernier « se détériore plus vite que prévu, réduisant sa capacité à convertir l’oxyde d’azote aussi efficacement qu’escompté » précise le constructeur. Du fait de ce problème, le fabricant souligne que les véhicules impactés pourraient « dépasser les limites d’émissions » fixées dans les pays dotés des normes les plus rigoureuses.
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Cette nouvelle arrive dans un contexte très tendu depuis les révélations de la triche mondiale du groupe Volkswagen pour ses moteurs diesels. Volvo Group joue donc la transparence afin d’épargner au maximum son image de marque même si l’impact financier sera, à n’en pas douter, très importants. Pour l’instant, le constructeur n’est pas en mesure d’évaluer le nombre de moteurs concernés par ce problème. Suite à l’annonce, le titre Volvo aura clôturé mardi soir en baisse de 4,3 %, à 136,2 couronnes (13,2 euros), le marché progressant quant à lui de 1,8 %.