La Fédération française du bâtiment Grand Paris s’est élevée contre les exactions contre des installations et matériels de chantier, commises lors de la dernière manifestation des gilets jaunes dans la capitale, qui s’ajoutent à une fiscalité lourde.
 
Ces exactions "viennent perturber massivement l’organisation des chantiers et mettre en difficulté des entreprises de toutes tailles au sein d’un tissu économique déjà fragilisé par l’alourdissement de la fiscalité qui pèse sur les entreprises du bâtiment".
 
Les dégradations de matériel s’ajoutent ainsi à l’augmentation du prix du gasoil, à la perte de parts de marché liée à l’adoption d’un CITE dégradé, à l’instauration de l’IFI et la réforme du prélèvement à la source. "Sans compter le projet de suppression de l’exonération de la TICPE sur le gasoil non routier dans le cadre du PLF 2019 qui impactera les coûts de production de 2%", souligne la FFB Grand Paris.
 
Dans ces conditions, elle demande "l’adoption d’un moratoire sur la fiscalité afin de consolider une situation économique prometteuse pour le bâtiment avec notamment la création de plusieurs milliers d’emplois dans le cadre des travaux de la construction du Grand Paris et des Jeux olympiques et paralympiques 2024".