La fédération DLR comprend 500 membres et représente ainsi 70 % du marché des distributeurs, loueurs et réparateurs de matériels de construction et de manutention.
Pour le compte du Conseil du commerce de France, Lugaxis a enquêté, en l’espace d’une semaine, sur les répercussions de la crise sanitaire auprès de 15 % des membres DLR, soit 77 entreprises.
Plusieurs constats tirés
Sans surprise, parmi les participants de l’enquête de Lugaxis, 48 % des entreprises ont admis avoir dû fermer leur site en raison de la crise sanitaire. 4 % d’entre elles envisagent même une fermeture définitive tandis que 72 % compte encore une partie de leur personnel encore active.
D’autre part, la quasi-totalité des répondants reconnaît être engagée dans les démarches administratives avec plus ou moins de succès. Les initiatives plutôt réussies concernent le report des échéances sociales et fiscales et les crédits bancaires. A l’inverse, celles en échec portent sur l’assurance perte d’exploitation et le report des paiements fournisseurs.
Enfin, 41 % des entreprises interrogées estiment qu’il faudra une période transitoire d’au moins six mois pour la reprise.
A noter également que pour 86 % des entreprises, les informations émanant de la fédération professionnelle sont jugées les plus claires.