Située au coeur du Charolais, la ville de Paray-Le-Monial, autrement connue sous le nom de « la cité du Sacré-Coeur », a entrepris plusieurs travaux de réaménagement. Le boulevard Dauphin Louis, l’un des principaux axes touristiques, a notamment été rénové.   
 
Le boulevard du Dauphin-Louis, axe bien connu des habitants et touristes de Paray-Le-Monial, a dévoilé un tout nouveau visage l’été dernier. Auparavant caractérisé par un grand terre-plein central et des voies de chaque côté, l’espace a été réaménagé. À présent, une voie de circulation centrale, des places de stationnement parkings sur les côtés de la chaussée, ainsi que de grandes promenades sur l’extérieur qui consistent en des espaces trottoirs partagés piétons - cyclistes accompagnés d’espaces verts, constituent le boulevard renouvelé.
En ce qui concerne les objectifs du projet, Patrick Renault, paysagiste-concepteur chez Equinoxe Paysages, bureau d’études en charge du projet avec le bureau d’ingénierie urbaine Ingepro, explique : « Il s’agissait de requalifier l’espace, en redonnant une place importante au végétal et en apportant un peu plus de perméabilité au travers d’espaces naturels, sans perdre de place de stationnement ». Pascal Davoust, responsable des Services Techniques de la ville de Paray-Le-Monial, précise : « Le réaménagement du boulevard Dauphin Louis était la suite logique d’un projet plus grand, dont les objectifs premiers étaient d’offrir des aménagements de qualité, faciliter l’accessibilité des commerces et permettre à ces derniers de rester dans le centre-ville ; sans oublier l’intérêt touristique ».  Le projet en question a en effet permis la réhabilitation et l’aménagement de trois rues principales du centre-ville. Le boulevard Dauphin Louis, qui est la continuité de cet aménagement, permet de recréer une arrivée de qualité sur le parc du Moulin Liron, un lieu touristique important. « Le parc du Moulin Liron, situé à proximité du centre-ville de Paray-Le-Monial, accueille les sessions religieuses « sessions Emmanuel » ; un événement qui rassemble jusqu’à 30 000 personnes chaque été. »
 
Des exigences de qualité et des solutions adaptées
 
L’aménagement devait également permettre de sécuriser et améliorer la desserte du parking tout en préservant la dimension paysagère du projet. Plusieurs solutions Kronimus ont ainsi été mises en place pour réhabiliter le boulevard Dauphin Louis ; parmi celles-ci, plus de 2 600 m2 pavés Barretto et 1 000 m2 de pavés K4. Les raisons de ces choix ? Des aspects techniques et esthétiques répondant aux attentes du projet. En ce qui concerne la sélection de pavés contrairement à d’autres solutions de revêtement, Patrick Renault explique notamment avoir fait le choix de la modularité : « Lors du concours qui concernait les trois rues du centre-ville, il nous avait semblé important de proposer des matériaux modulaires, car en ville beaucoup d’interventions imposent de déposer-reposer les matériaux ; or avec les matériaux coulés, il est toujours difficile de reconstituer des sols ». Roch Dury, Directeur d’Ingepro, confirme : « Avec des pavés, il est possible d’effectuer des modifications de réseaux, tout en évitant de faire des rustines disgracieuses. » Pour ce qui est du choix spécifique de produits Kronimus, le paysagiste-concepteur précise : « On souhaitait des produits quali-tatifs non seulement sur la résistance, mais aussi sur la fermeture pour éviter qu’ils se tachent trop ; par ailleurs, il y avait la contrainte de concevoir un parking permettant de bien accueillir les nombreux autobus et camping-car pour l’accès au parc du moulin Liron. Les contraintes de stationnement nous ont poussé à choisir les pavés K4 pour leur grande résistance  ». Côté esthétique, des dimensions, couleurs et traitements différents ont été sélectionnés pour chacune des deux gammes de pavés choisies. Un plus pour Patrick Renault : « Kronimus propose plusieurs formats et types de traitements de surface dans une même référence. C’est un grand avantage, car ils permettent d’apporter une diversité esthétique sur le projet, d’éviter l’uniformité ». Les différentes couleurs, une teinte anthracite, une teinte blanche et une teinte jaune claire, ont été sélectionnées sur la  base de critères esthétiques et pratiques. D’une part, le centre-ville historique ayant été traité en pavé calcaire de Bourgogne, il était nécessaire d’assurer une continuité. D’autre part, il existait une volonté d’attribuer des aspects différents aux voies piétonnes et aux stationnements et de doter ces derniers de couleurs permettant d’atténuer les problématiques de salissures. Les traitements, de « poncé », à « grenaillé » en passant par « poncé grenaillé » selon la surface, ont été choisis sur la base des mêmes critères.