L’EPA Bordeaux Euratlantique annonce le choix du groupement [germe&JAM, Bruel-Delmar, Alto Step, Atelier Nathalie Roussel, AEU, ETC, ISL, Alphaville et Scène publique] pour l’aménagement du secteur Bègles-Garonne.
Dans le cadre de l’aménagement du secteur Bègles Garonne, l’Établissement Public d’Aménagement (EPA) Bordeaux Euratlantique, la Ville de Bègles et Bordeaux Métropole ont sélectionné une équipe de maîtrise d’œuvre composée de l’urbaniste mandataire germe&JAM, de l’atelier de paysages Bruel-Delmar, du bureau d’études Aménagement urbain, VRD et Environnement Alto Step, de l’Atelier Nathalie Roussel, de l’Atelier d’écologie urbaine AEU, du bureau d’ingénierie hydraulique ISL, d’Alphaville pour la programmation, d’ETC pour la mobilité et de Scène Publique, concepteur lumière. L’EPA a apprécié la bonne compréhension des attendus de la maîtrise d’ouvrage en matière de stratégie urbaine, architecturale et paysagère, sur les trois sous-secteurs aux identités marquées : le quartier Sembat au nord, espace résidentiel de maisons et d’échoppes historiques, le secteur « IBA », espace industriel et artisanal au sud, où l’activité va demeurer, et l’ouvrage d’art dit « l’estacade », une structure routière en surplomb de la Garonne. Cette stratégie est en outre en adéquation avec la feuille de route de l’EPA : concevoir des quartiers de ville durables, désirables et démocratisés.
Le paysage au cœur du projet
Le groupement pluridisciplinaire de maîtrise d’œuvre a été sélectionné à l’issue d’une procédure avec négociation d’un accord cadre de maîtrise d’œuvre urbaine en décembre 2023. Il est composé de germe&JAM (architecte mandataire), Bruel-Delmar (atelier de paysages), Alto Step (bureau d’études Aménagement urbain, VRD et Environnement), Atelier Nathalie Roussel (architecture et urbanisme), Atelier Écologie Urbaine (bureau d’études), ISL (bureau d’ingénierie hydraulique), Alphaville (programmation), ETC (mobilité) et de Scène Publique (concepteur lumière). Le projet Bègles Garonne est une opportunité de reconnecter ce morceau de territoire au nouveau quartier de l’Ars au nord, au centre-ville de Bègles à l’ouest et au sud et enfin à la Garonne à l’est. En ce sens, le groupement a fondé sa proposition sur la géographie et l’histoire du fleuve comme matrice structurante. En plaçant le paysage au centre de son projet, le groupement suggère de réaliser une « couture » fine avec les tissus existants avoisinants entre ville réurbanisée, village béglais et territoires limitrophes naturels. Ainsi, l’offre du groupement propose comme premiers axes de travail deux identités fortes : d’une part la « Garonne Métropolitaine » (reconquête des friches et des vides pour un maillage vert et un parc ouvert vers les berges…) et le « Village Augmenté » qui fait le lien avec le tissu urbain existant (conservation de la qualité du quartier de pierres et d’échoppes tout en travaillant sur la notion de rue apaisée et végétalisée…). Face à un cahier des charges dense (préservation du patrimoine végétal, réduction des îlots de chaleur, dépollution, etc.) et à des enjeux de mixité des formes urbaines (conservation des industries et de l’artisanat local, offre de logement diversifiée, mobilité, attractivité, etc.), le groupement consacrera les six prochains mois à l’émergence du plan guide dans le cadre de la concertation réglementaire allant jusqu’au 30 juin 2024 avant d’engager les axes programmatiques, et en concertation continue avec le territoire.
Une gouvernance participative, ouverte et impliquée
Convaincus que l’implication des parties prenantes est le pilier d’un développement urbain harmonieux et durable, l’EPA Bordeaux Euratlantique, la Ville de Bègles et Bordeaux Métropole ont ainsi pris des engagements forts, notamment en prolongeant la concertation réglementaire jusqu’au 30 juin 2024 (initialement prévue jusqu’au 30/09/2023) et en renforçant le dispositif par des temps forts de contribution comme le forum du 7 octobre 2023 ou l’enquête de satisfaction sur le dispositif de concertation… Les acteurs locaux, citoyens et entreprises ont pu librement exprimer leurs opinions, préoccupations et idées. Sont notamment ressortis comme attentes, la demande d’un comité citoyen, d’un comité scientifique et l’encadrement de la concertation continue par la Commission Nationale du Débat Public (CNDP). Les élus et les administrateurs ont répondu favorablement à ces demandes. La mise en place de ces comités permet l’expérimentation de nouveaux formats de projets co-construits avec les associations, de nouvelles modalités de participation et une meilleure compréhension des réalités locales.