Ce référentiel est fort de sens pour le CTICM, et plus largement pour toute la filière acier, qui entend ainsi apporter une solution prometteuse pour le développement de l’économie circulaire dans la construction tout en réduisant la consommation de ressources naturelles et les émissions de CO2. Selon une étude de l’Ademe, les matériaux de construction, bien qu’ils soient majoritairement réemployables ne sont actuellement réemployés en France qu’à hauteur de 1%. L’élaboration de ce référentiel, permettant aux utilisateurs d’intégrer le produit de réemploi dans un processus de fabrication conforme aux normes en vigueur, devrait contribuer à augmenter ce ratio à 5%, répondant ainsi aux critères de la REP PMCB1. Les recommandations professionnelles formulées par le CTICM et réunies au sein de ce référentiel, répondent également aux obligations édictées par la loi AGEC (loi n° 2020-105, du 10 février 2020) qui fixe le cadre juridique pour le réemploi et la réutilisation de produits et composants issus de la déconstruction et vise à transformer le système d’économie linéaire en un système économique circulaire vertueux. Le réemploi des matériaux, en l’occurrence l’acier, s’inscrit aussi dans la trajectoire de la Réglementation Environnementale (RE 2020) qui considère que les composants (produits de construction ou équipements) issus du réemploi ou d’une opération de réutilisation, n’ont aucun impact environnemental.
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