Au cœur des rupteurs Schöck Rutherma DF/DFi nouvelle génération, perdurent le corps de l’isolant, toujours en Néopor (polystyrène graphité), de même que les boucles de tranchant, pour la capacité portante verticale. Les évolutions apportées concernent tout d’abord les boucles de moment, reprenant le moment fléchissant sur l’appui au niveau du rupteur, dont le diamètre de la partie en inox a été réduit, de façon à restreindre les ponts thermiques entre l’extérieur (la façade) et l’intérieur (la dalle). En effet, ces éléments traversants en acier occasionnent de petites conductions thermiques : de facto, en diminuer le diamètre induit de moindres conductions. De même, les plaques coupe-feu, en parties inférieure et supérieure du rupteur, initialement en silico calcaire, ont été remplacées par des bandes de laine minérale protégées par un profilé en PVC, offrant une résistance au feu optimale, la performance d’isolation thermique de la laine minérale étant, par ailleurs, supérieure à celle de la plaque silico calcaire. Schöck en a profité pour que ces plaques coupe-feu, auparavant débordantes sur les côtés, soient désormais affleurantes afin de faciliter la mise en œuvre. Ces deux modifications, sans surcoût, ont permis d’améliorer la performance d’isolation thermique du produit, qui est donc passé d’une valeur Psi de 0.13 à 0.10, meilleure valeur actuelle du marché ! Autre évolution intéressante, le PV feu ne rend plus nécessaire de faire passer les aciers filants du chaînage du voile dans les boucles du rupteur Schöck Rutherma DF/DFi, ce qui facilite la mise en place du produit dans le coffrage.
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Afin de traiter tous les projets en zones sismiques, Schöck a doté ses rupteurs de boucles horizontales, perpendiculaires aux boucles de tranchant et de moment, offrant ainsi une résistance au cisaillement, c’est-à-dire la translation latérale de la dalle par rapport à la façade.
Lors d’un tremblement de terre, il y a une accélération provoquée sur l’ensemble des éléments, notamment une accélération horizontale qui entraîne une translation différentielle entre le plancher et la façade. L’effort de cisaillement va être repris ici par l’insertion de ces boucles horizontales "sismiques", toujours au nombre de 2 par mètre linéaire. Le choix de Schöck d’intégrer directement ces boucles "sismiques" au rupteur lui-même se révèle ingénieux et des plus avantageux par rapport à d’autres systèmes existants pour renforcer l’attache de la dalle à la façade. Schöck propose ainsi une solution tout-en-un, sans élément annexe, sans ferraillage complémentaire spécifique à prévoir (donc ni coûts ni temps additionnels).