Alors que 26 % des répondants ont investi dans l’intelligence artificielle ces 3 dernières années, ils sont désormais 44 % à vouloir y investir dans les 3 prochaines années. Une nette augmentation de 18 points au niveau mondial, qui n’est pas étrangère à l’essor des intelligences génératives.
En Europe, la France fait figure de proue en la matière avec 47 % d’entreprises souhaitant investir dans cette technologie. L’IA est ainsi une des priorités d’investissement en France. Ce chiffre est plus élevé que pour nos voisins allemands (41 %), anglais (41 %) et italiens (40 %).
Si l’IA commence à pénétrer le marché de la construction, c’est grâce aux infrastructures existantes et notamment aux comportements qui ont été intégrés par les professionnels. La digitalisation, que l’on pourrait imaginer difficile à implémenter dans un secteur traditionnel, est pourtant un prérequis à son implémentation. Preuve en est que les entreprises du secteur ont déjà pris ce virage technologique. C’est ce que démontre également l’étude.
Dans un contexte de crise du secteur de la construction et de l’immobilier, une bonne nouvelle donc : la digitalisation se poursuit. Et ce malgré la persistance de quelques freins, et particulièrement la crainte d’un faible retour sur investissement (28 %) et d’une mise en œuvre trop coûteuse (21 %).
En matière de technologies, les logiciels et plateformes de gestion de la construction constituent le premier poste d’investissement. Ainsi, 77 % des personnes interrogées prévoient d’augmenter leurs investissements dans les logiciels de gestion de projets de construction dans les années à venir (contre 74 % dans les trois années précédentes).