Cela fait désormais plus de six mois, depuis la dissolution de l’Assemblée nationale, que les artisans du bâtiment attendent l’application des mesures qu’ils ont demandées, et qui ont fait l’objet d’arbitrages favorables en amont de la dissolution et qui n’attendent plus qu’une traduction législative ou réglementaire. Le projet de loi de finances 2025, qui sera prochainement présenté, représente un enjeu majeur pour soutenir les petites entreprises du bâtiment. Ce budget doit impérativement intégrer les propositions responsables que porte la Capeb. Propositions qui répondent aux besoins des entreprises artisanales du bâtiment et de la population et qui génèrent davantage d’activité économique sans alourdir les dépenses publiques. L’adaptation des logements au changement climatique et au vieillissement de la population accroît considérablement les besoins en compétences des entreprises. Les statistiques démontrent que les petites entreprises sont celles qui forment le plus de jeunes en apprentissage. C’est pourquoi il est essentiel de continuer à accompagner les TPE dans l’investissement d’avenir qu’elles font en formant la grande majorité des apprentis du bâtiment, et ce d’autant que le nombre d’apprentis dans le secteur s’oriente à nouveau à la baisse alors qu’il était en forte croissance ces dernières années. La Capeb préconise de réserver le forfait de 6 000 € alloué à cet accompagnement aux entreprises de moins de 50 salariés, ce qui permettrait de réaliser une économie de 1,6 milliard d’euros. Rappelons qu’en 2023, les TPE du bâtiment formaient plus de 60 000 apprentis. Cette voie d’excellence doit rester une priorité.
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