La Capeb et l’U2P se sont fortement mobilisées contre le projet initial de réduction brutale de ce soutien pour toutes les entreprises du pays, indistinctement de leurs effectifs et en fonction du niveau de diplôme des apprentis. Or, l’apprentissage est particulièrement essentiel à l’avenir des entreprises artisanales, à l’attractivité de leurs métiers et à la formation des nouvelles générations. C’est pourquoi la CAPEB demande que ce futur décret soit une étape temporaire vers une concentration maximale des soutiens sur les entreprises de moins de 50 salariés, qui en ont le plus besoin. Une telle mesure serait rationnelle sur le plan budgétaire et conforme à la fois à la réalité du grand nombre d’apprentis formés par ces entreprises et à la réforme originelle de l’apprentissage de 2018.
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La Capeb forme le vœu que le Gouvernement entende leur voix et que ce décret constitue une étape temporaire vers une concentration maximale du soutien pour les TPE, comme le prévoyait d’ailleurs le dispositif originel qui devait prévaloir en l’absence de budget et de Gouvernement. Une telle mesure serait source d’économies budgétaires plus substantielles. « Je salue l’écoute et l’action d’Astrid Panosyan-Bouvet, ministre chargée du Travail et de l’Emploi, Capeb restera pleinement mobilisée pour défendre un cadre juste et ambitieux pour les entreprises artisanales et leurs apprentis, qui sont l’avenir de notre secteur. Nous continuerons à nous battre pour qu’un soutien maximal soit orienté vers nos TPE. Le bon sens doit continuer de prévaloir », a déclaré Jean-Christophe Repon, président de la Capeb.