Bilan 2024 : conjoncture du secteur du bâtiment francilien ( source : FFB Grand Paris Ile-de-France)
Edouard Durier, vice-président en charge des affaires économiques de la FFB Grand Paris Ile-de-France, a dressé mercredi 12 février, un état des lieux de la conjoncture économique du Bâtiment francilien et des perspectives pour 2025.
« Nous attendons du nouveau gouvernement des actions fortes et très impactantes pour notre secteur », a déclaré Edouard Durier à l’occasion de la conférence de presse qui s’est tenue cet après-midi. Un appel du vice-président en charge des affaires économiques de la FFB Grand Paris Ile-de-France, fédération qui représente toutes les entreprises du bâtiment du Grand Paris (de la TPE à la grande entreprise). Et les chiffres parlent d’eux-mêmes quant aux prévisions pour l’année à venir. Dans le secteur du logement neuf, la chute continue avec -15 % de mises en chantier et -14,5 % de permis. Le secteur non résidentiel neuf recule mais avec une légère progression des surfaces commencées (+7,7 %). Un tassement est prévu pour le secteur de l’amélioration et de l’entretien. L’activité du bâtiment francilien déplore des pertes d’emplois significatives et des risques de nouvelles défaillances d’entreprises.
Edouard Durier est revenu également sur le bilan 2024 des Jeux Olympiques et Paralympiques, en soulignant « la faible participation des entreprises franciliennes mais des échanges constructifs avec la préfecture ». Parmi les difficultés rencontrées, il rappelle l’interdiction des travaux sur la voirie pendant une période prolongée, et des accès aux chantiers perturbés par des zones de sécurité et des demandes de QR codes. Des contraintes qui ont eu pour conséquences un ralentissement du secteur, et la fermeture temporaire de certaines entreprises.
Pour conclure sur des perspectives plus positives, Edouard Durier salue le PTZ universel rétabli jusqu’en 2027, ainsi que la défiscalisation des donations pour l’achat d’une résidence principale. Il souligne aussi la mise en place d’autres mesures comme l’allégement de la RLS pour la construction de logements sociaux, le maintien du budget MaPrimeRénov’, ou encore la suppression des attestations de TVA, remplacées par une mention sur les devis/factures. Néanmoins, la FFB demande « l’encadrement plus strict de la franchise de TVA pour les micro-entreprises ».