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Décarbonation : NeoCem démarre sa première ligne de production d’argiles activés dans l’Oise

PUBLIÉ LE 13 FÉVRIER 2025
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Décarbonation : NeoCem démarre sa première ligne de production d’argiles activés dans l’Oise
NeoCem vient de dévoiler sa nouvelle unité de production de ciment bas carbone située à Saint-Maximin (Oise) sur une ancienne carrière en cours de réhabilitation. Sa mise en fonctionnement est prévue au 2ème trimestre de l’année 2025 où près de 40 salariés sont attendus à terme.
 
NeoCem a mis au point un procédé de production de liant bas carbone et déposé un brevet qui protège sa solution. La société démarre sa toute première ligne de production d’argiles activés sur la commune de Saint-Maximin au deuxième trimestre 2025. NeoCem va y déployer une méthode de production innovante qui permettra de réaliser un ciment jusqu’à 10 fois moins émissif en CO2 que le ciment traditionnel. Cette solution émet 95kg de CO2 par tonne de ciment produite contre 822 kg de CO2 par tonne avec la méthode traditionnelle.
 
Avec une capacité de production de 200 000 tonnes annuelle, cette usine permettra d’éviter l’émission de 150 000 tonnes de CO2 chaque année. Une méthode de production moins émissive : la « flash-calcination ». NeoCem a actionné deux leviers majeurs dans le procédé de fabrication du ciment afin de réduire au maximum son empreinte carbone : le choix d’une matière première constituée d’argiles recyclées issues de chantiers de démolition/construction et non plus de calcaires issus de carrières ; une température et un temps de cuisson réduits. Appelée « flash-calcination » cette méthode implique une cuisson à 750°C pendant 5 à 20 secondes contre 1450°C pendant 1 à 2 heures pour les ciments traditionnels à base de calcaires.
 
Près de 4 années de R&D ont permis de breveter la « flash-calcination » dont la maturité technologique permet désormais son application à l’échelle industrielle. Initiés en 2017 en partenariat étroit avec la Société des grands projets, les efforts de R&D ont permis d’adapter et breveter la technologie de « flash-calcination » déjà mature dans d’autres industries à la production de ciment bas carbone à partir d’argiles recyclés. Son développement a été réalisé en partenariat étroit avec la Société des grands projets. Maitrise d’ouvrage d’envergure nationale, la Société des grands projets pilote depuis 2010 la réalisation du Grand Paris Express. Plus grand projet d’infrastructure et d’aménagement en Europe, les 68 nouvelles gares, quatre nouvelles lignes de métro (15, 16, 17 et 18) et le prolongement de la ligne 14 vont révolutionner les déplacements de banlieue à banlieue autour de Paris. La Société des grands projets a souhaité ainsi profiter de l’ampleur inédite des travaux en cours sur le territoire francilien pour en faire un véritable laboratoire d’innovation publique en faveur de l’innovation environnementale pour le secteur de la construction, conformément aux objectifs de la stratégie nationale bas carbone.
 
En septembre 2020, NeoCem et la Société des grands projets se sont associés à l’IMT Nord Europe pour lancer une expérimentation visant à étudier la possibilité d’utiliser des terres excavées du Grand Paris Express dans le processus de fabrication de ciment afin de réduire l’impact environnemental des chantiers. Le choix de la matière première s’est porté sur des argiles à meulières récupérées dans les sous-sols de la future ligne 18. Depuis les laboratoires de l’IMT Nord Europe, à Douai (Nord), les équipes de recherche sont parvenues à adapter une méthode de cuisson moins émissive appelée « flash calcination ». Le béton produit à base de ciment « flash-calciné » comme liant est jusqu’à 45% moins émissif en CO2 que le béton produit avec du ciment traditionnel, et ne perd aucune de ses propriétés de résistance et de durabilité. Cette expérimentation a été financée aux deux tiers par la Société des grands projets (soit environ 200 000€) et subventionnée à hauteur de 100 000€ l’Agence de la transition écologique (Ademe).
 
L’innovation portée par NeoCem constitue, selon l’Agence de la transition écologique (Ademe) et BPI France, « la solution de décarbonation de l’industrie lourde la plus efficace à l’Euro investi » identifiée à date dans l’Hexagone avec un coût d’évitement de l’ordre de 15-20 €/t de CO2 évitée contre 150-200 €/t CO2 évitée par d’autres technologies de Capture Stockage et Utilisation du Carbone. Lauréat du label France 2030 – Appel à projet Première Usine, NeoCem prévoit par ailleurs de développer quatre nouveaux sites industriels à horizon 2030.
 
 
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