EDF ENR PWT, Urbasolar, Sillia Energie et le syndicat des énergies renouvelables (SER) ont décidé de se rapprocher de PV Cycle pour créer PV Cycle France, organisme en charge de la mise en place d’une filière de collecte et de recyclage des panneaux photovoltaïques usagés.
"Placée dans le cadre de la transposition en cours de la directive DEEE, PV Cycle France sera prête à répondre aux futures obligations liées à la réglementation DEEE française", assure Jan Clyncke, directeur général de l’association. "Grâce à notre rôle de précurseur dans la gestion des panneaux photovoltaïques usagés, PV Cycle France soumettra rapidement une demande d’agrément DEEE." Fondée en 2007 en tant qu’association sans but lucratif, PV Cycle assure déjà la collecte et le recyclage des panneaux photovoltaïques arrivés en fin de vie en Allemagne, en Italie, au Royaume-Uni et en Espagne. La France est donc le quatrième pays européen dans lequel PV Cycle dispose d’une représentation nationale.
PV Cycle a donc été mandatée pour exécuter les missions opérationnelles de collecte et de recyclage des panneaux photovoltaïques usagés, ainsi que pour garantir la conformité DEEE des membres français. Dès l’entrée en vigueur de la Directive, les entreprises ou les personnes mettant des panneaux photovoltaïques sur le marché français pour la première fois devront remplir certaines obligations administratives et financières ayant trait à la gestion de leurs produits auprès de PV Cycle France. "Gratuit pour les propriétaires de panneaux photovoltaïques, notre service est proposé à quiconque souhaite se débarrasser des panneaux de nos membres", reprend Jan Clyncke avant d’expliquer que la durée de vie moyenne d’un panneau est d’une vingtaine d’années et que le recyclage de ces derniers permet de récupérer du verre et des métaux. "Pour l’instant pour 7 millions de tonnes de panneaux photovoltaïques installés en Europe, nous avons récolté 8.300 t", conclut le directeur général de PV Cycle. Reste que PV Cycle France évoluera sur une filière photovoltaïque nationale "en plein doute", de l’aveu de son responsable au sein du SER, Arnaud Mine (président d’Urbasolar), avec des raccordements en baisse de 25% entre 2012 et 2013.
