Bridgestone, Grupo BB&G et Versalis viennent de signer un accord de recyclage circulaire visant à créer un écosystème qui maximise le cycle de vie d’un pneu, et qui, d’autre part, impose un cadre plus respectueux de l’environnement.
Bridgestone, BB&G et Versalis ont signé un accord le 2 septembre dernier avec l’objectif d’allonger la vie du pneu. L’intention est noble, alors qu’un milliard de pneus sont estimés en fin de vie chaque année selon le projet de l’industrie du pneu du WBCSD. Le partenariat vise à "démocratiser le recyclage des pneus à l’échelle planétaire", par le biais de la technologie brevetée de BB&G.
L’entreprise travaille en effet depuis dix ans et avec deux générations d’usines pilotes sur la mise au point du processus thermocéramique de pyrolyse. En ce sens, elle a ouvert un site de production de TPO en juillet 2024 à Fatima, au Portugal. L’opérabilité d’un tel système de recyclage des pneus usés va être vérifiée ces prochains mois. Si le procédé est viable, la qualité des premières huiles de pyrolyse sera ensuite analysée.
Quant à Versalis, filiale chimique du groupe Eni, elle aura pour tâche de développer les technologies nécessaires à la fabrication des élastomères. Les usines de Versalis recevront la TPO. Elles transformeront ensuite les huiles en matière première par le biais de procédés mécaniques et chimiques. Une technique spécifiquement développée dans le cadre de cet écosystème de réintroduction des pneus usagés.
Bridgestone n’aura plus qu’à exploiter ces matières premières recyclées afin de les transformer en pneumatiques neufs. La première série arrivera début 2025.