Un enseignant-chercheur de l’Ecole des mines d’Alès (Gard) a remporté un appel à projets lancé par la région Languedoc-Roussillon et percevra à ce titre un financement pour développer des bio-récepteurs servant à la détection des polluants émergents dans l’eau. Retour sur cette innovation.
Un bio-récepteur (ou bio-capteur) est un instrument compact qui est composé de deux parties : un récepteur biologique qui capte l’information biochimique et un transducteur qui convertit cette information en un signal (électrique, optique, thermique…). Couplés à un système de traitement de données, les bio-récepteurs pourraient constituer un outil d’aide à la décision plus performant que les tests actuels de détection des polluants, qui ne sont pas utilisables sur site et impliquent l’intervention de spécialistes. L’innovation des bio-capteurs s’adresse aux collectivités territoriales et aux entreprises chargées de l’assainissement et de la potabilisation de l’eau.