Suez a annoncé le 14 décembre 2015 avoir remporté le contrat de délégation de service public pour la collecte et le traitement des déchets du Covaldem11. Il s’agit d’un syndicat mixte se trouvant dans l’Aude qui est composé de 7 collectivités adhérentes.

Ce contrat représente un chiffre d’affaires s’élevant à 459 millions d’euros sur 19 ans. L’accord porte sur le renouvellement et l’extension des activités de Suez dans le cadre d’un contrat de délégation de service public relatif à la collecte et au traitement des déchets du territoire du Covaldem11.

Ainsi, ce contrat, qui débutera le 1^er janvier 2016, regroupe l’ensemble des services, de la conteneurisation jusqu’au traitement final en passant par la collecte, le tri et la gestion des déchèteries. Il permettra à la collectivité de disposer d’un opérateur unique, seul responsable de l’organisation, de la cohérence et de la qualité de l’ensemble du service, rémunéré sur une obligation de résultats au regard des objectifs fixés par le Covaldem11, et non sur une obligation de moyens.

Par ailleurs, Suez innove en matière de gouvernance en créant une société dédiée dans laquelle le conseil d’administration intégrera des élus de la collectivité et des parties prenantes de la société civile afin de piloter en partenariat le contrat. Enfin, Suez renforcera la valorisation matière, organique et énergétique, en diminuant notamment la part des déchets destinés à l’élimination afin d’atteindre un taux de valorisation global de 75 % à compter de 2020.

« Je suis très fier et heureux de la confiance que le Covaldem11 nous accorde à travers ce contrat unique en France, explique Philippe Maillard, directeur général des activités recyclage et valorisation de Suez en France. La stratégie que nous avons proposée est évolutive et ambitieuse. Elle permet à la collectivité de s’inscrire dans la transition énergétique, qui nécessite de nouveaux modes de fonctionnement avec une économie collaborative et circulaire. Par ailleurs, une gouvernance rénovée et modernisée du contrat permettra de valoriser l’intelligence collective en associant les contributions de toutes les parties prenantes, tout en affirmant le rôle du syndicat dans la prise de décision. C’est une ingénierie de la confiance que nous souhaitons mettre en place avec notre client. »