Avec l’arrivée de Charles Daridon à la tête de Bollegraaf en France, le spécialiste néerlandais du recyclage et de la valorisation veut passer du statut d’équipementier à celui d’ensemblier.
«Bollegraaf a déjà réalisé deux centres de tri en France. Celui des Ateliers Fouesnantais qui traite 65.000 t/an de collectes sélectives, et le centre de tri DIB de Coved, à Toulouse, qui annonce un débit de 40.000 t/an», rappelle l’ex-directeur d’Ar-Val. «Le changement d’actionnariat qui a amené le fonds ABN Amro Participaties à la tête de Bollegraaf a insufflé un nouvel état d’esprit dans l’entreprise. Nous voulons repartir à la conquête du marché européen et en particulier en France.» Pour cela, Bollegraaf s’appuie sur sa capacité industrielle – «la fabrication en interne de tout nos équipements nous permet de garantir leur efficience et leur durabilité», insiste Charles Daridon – et sur la capacité d’innovation de son bureau d’études – «des machines comme le Paper Magnet que Bollegraaf a développé depuis quelques années trouve aujourd’hui une grande utilité dans les process de séparation des films plastiques que mettent en place les centres qui veulent adopter les nouvelles consignes de tri», illustre le responsable du marché français. Fort de ces atouts, Charles Daridon entend développer l’implantation de Bollegraaf en France et décrit les moyens qu’il va mettre au service de sa stratégie : «Parallèlement aux commerciaux, nous recrutons des responsables francophones tant pour le back-office que pour la direction de projets et le service après-vente.»